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Posts Tagged ‘vie’

Je n’arrive pas à choisir entre tourner les pages et ne plus avoir à en tourner
(L’horizon 0 – L’oraison 1)

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parasite

Je n’arrive pas à choisir entre un centre d’inertie et le cercle vertueux
(Les parasites 0 – L’entourage 1)
entourage

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là-haut

Enfant, aux enterrements, le prêtre se sentait toujours obligé de venir me dire que tout allait bien se passer, ça ressemblait plus à une directive du personnel qu’à de la compassion.

Son patron devait être en plein redressement fiscal, épiscopal et il a oublié d’envoyer un mémo.

Regarder en arrière, cela n’a jamais fait de mal à personne, mais quand il n’y a plus rien à voir, mieux vaut fermer les yeux.

Le repos éternel ? Et puis quoi encore, la sieste crapuleuse alternative, la grasse matinée partielle ?

Cher vendeur de pardon, montre-nous dans quel rôle tu es le plus crédible, celui qui dort ou le mort.

La vie est un site de rencontre et une roulette russe, on ne sait pas sur qui l’on va tomber et qui nous fera tomber.

Je ne suis que de passage dans cette salle d’attente.

Fais comme moi, prends un magazine, fais semblant, souris à ta voisine et lève-toi lorsque l’on t’appelle.

Durant la ballade, tu as le choix entre les œillères ou la muselière pour affronter le compte à rebours.

Vivre en laisse ? Ça a ses avantages !

Là-haut, je ne préfère pas parier dessus, sur ce que je n’ai jamais vu, c’est ce que je me dis en fixant mes baskets, le sol, déçu.

Ceci étant dit, être propriétaire de 21 grammes de spiritualité, c’est sûrement du plus bel effet à l’heure du jugement dernier, mais ici-bas, éduqués au péché originel, les Hommes font la queue pour croquer la pomme.

Satisfaits ou remboursés, messieurs, mesdames pour les réclamations merci de vous adresser à votre main droite la plus proche.

Peut-être la femme de ta vie depuis le jardin d’enfant, peut-être la femme d’une nuit à l’abri d’une ruelle.

C’est la bonne, la prochaine, la dernière, mais c’est toujours une question de vie ou de mort.

Je ne connais pas le visage du bonheur, mais je peux déjà spéculer sur le nombre de liftings réalisés au nom du décor en carton de pâte de la famille idéalisable.

J’aimerais bien être aigri, cynique pour que nous soyons tous sûrs que seule parle ma tristesse de fond de bouteille.

Mais l’amour, c’est comme une boîte de chocolat, quand tu n’en as pas, tu veux celle des autres plutôt qu’avoir la tienne.

J’ai si souvent partagé ce lit que je ne me vois pas m’y allonger seul, hum, je n’ai jamais appris à le faire.

Elle tout essayé, pourtant, la pédagogie en l’apprenant à nos enfants, les menaces en promettant le retour de la chasteté, la corruption en s’adressant directement à mon ventre.

Je n’ai jamais su ce qu’elle cherchait au fond de son sac, pendant tout ce temps, elle non plus en fait, mais le jeu était plus passionnant que le Graal.

Laisser son sac en paix, ce n’était pas une option, je suis donc devenu patient.

C’était elle, c’était moi, c’était nous, c’était tout. Et la plus rien.

Je préfère la poussière au cimetière, tu n’es jamais partie, alors j’évite de sortir.

Et le monde continue à tourner et notre histoire à se répéter dans la maison d’à côté.

Le jour où il ne nous reste que des souvenirs de l’autre, c’est qu’il est trop tard ou que ça ne va pas assez vite.

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observatoire des sociétes mourantes

Cette semaine, au programme de  l’observatoire des sociétés mourantes :

Mardi 20 : Teaser en série (10) JPOD

Jeudi 22 : Teaser en série (11) Là-Haut

Samedi 24: Me, myself & I : Depuis que la dérision a tué le ridicule

Prenez le temps, avant qu’il ne vous prenne

Foutraquement…

SS

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02

Photo : Paul Kemler 2002/Belfort

carre_blanc

Alors…

Bienvenu(e) dans l’une des fenêtres de tir de ma petite histoire…

Elle est tellement commune à la vôtre, que vous vous en inventez une autre, histoire de ne pas avoir la même gueule que moi.

Mais les faits sont là, nous sommes tous frères et sœurs, tous les mêmes, face à la boulimie coupable d’un asticot.

Je ne milite pas, je ne dénonce pas, je ne me plains pas, mais qu’est-ce que je peux vous faire chier !

C’est peut-être cela le fond de ma démarche, ne pas avoir un avis pour un avoir un, mais plutôt assener quelques vérités provisoires qui n’engagent que les lecteurs.

Je n’ai ni les moyens, ni l’emploi du temps pour être pessimiste, alors je pratique la mauvaise foi.

carre_blanc

Sachez qu’…

Au milieu de nul part, nulle besoin d’être quelqu’un pour finir sans personne.

Plus lentement on vit, plus rapidement on meurt.

Les plus propriétaires d’entre nous achètent l’amour à deux et pour plusieurs à coup de bonheur unique et d’avenir sans futur.

Les hommes atterrissent, puis s’éclipsent sans suffisamment de raisons pour justifier le prix de leurs passages, ils attendent l’ennui.

Alors, je préfère la conversation d’un macchabée fraichement arrivé dans un couloir d’hôpital aux versifications de salon que nous impose la vie en troupeau, en groupe, en nombre, avec toi.

Quand on t’aime trop, on t’aime plus.

carre_blanc

En y repensant…

D’aussi loin que je me rappelle, la violence, quelle qu’elle soit, a toujours été un préalable à la diplomatie, donc acte.

J’ai le sourire résigné, de circonstance lorsque la République se démantèle elle-même en cherchant des coupables possédant le profil de ses échecs.

J’ai l’uniforme de votre histoire, sans espoir de devenir un descendant direct de nos ancêtres les Gaulois ou l’arrière petit-fils d’un collabo.

Puisque le principe du jeu est d’avoir des « eux », des « nous », des « vous » et des « Ils » pour remplir les cases et garantir les animosités domestiques.

carre_blanc

Soit,

Je ne cesse de me délecter de la médiocrité de mes contemporains et, secrètement, en fin d’insomnie j’espère de leur part un sursaut qui ne vient jamais.

Normalement, le temps nous construit des prisons trop petites pour espérer en sortir autrement que les pieds devant.

La mienne avait laissé s’échapper la première émeute moderne et une marche d’arabes qui ne faisaient pas gentiment route vers nos anciennes colonies.

Depuis, j’ai appris à ne jamais rien demander, à tout prendre peu importe les moyens, et à finalement laisser la bienséance à ceux aimant faire semblant.

carre_blanc

Nuits après nuits…

Les matchs se succèdent plus vite que ce que mon esprit ne peut supporter, mais j’encaisse sans savoir pourquoi, pour qui et jusqu’à quand.

Les victoires, les défaites comme l’égalité, je les laisse à ceux qui préfèrent le son de leur voix à un reflet des plus banals.

Le monde ne se souvient déjà plus de nous, mais nous en parlons à nos enfants comme pour nous persuader qu’ils survivront à nos mensonges.

Dans le meilleur des cas vous serez un vague souvenir au détour d’un cimetière municipal, bravo !

carre_blanc

J’allais oublier…

En tant que bon nègre de quota, il faudrait que je relativise, que je sois de gauche, que je positive, que je me révolte et que j’imagine une issue acceptable pour tout le monde.

Appelons ça le syndrome Obama où les mass média, trop fans pour être honnêtes, confondent un noir avec un métisse alors pourquoi pas un progrès avec un préjudice.

Entre être un exemple dans mon habitacle naturel ou une bête de foire de plus devant le bureau de la direction impersonnelle, tout est une question d’opportunité de suicide.

Vos conseils, jamais gratuits et rarement altruistes, non merci, gardez-les.

carre_blanc

Ceci étant…

Les comptes à rebours n’engagent que ceux qui les écoutent.

Prudence, des pancartes aux ceintures de dynamite, la révolution et le paradis ne sont plus ce qu’ils étaient.

Les nouveaux minima sociaux subventionnent le meurtre facile, habile pour de basses questions de frontières temporaires et arbitraires.

Depuis, quand on me parle de la terre d’où je suis censé venir ou celle où je crèverai, le même leitmotiv revient, l’aimer ou la quitter !

J’ai choisi !

Je l’ignore !

Mais pour combien de temps ?

À vous de me lire !

carre_blanc

Bienvenue dans mon crâne, à défaut de mon âme…

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carrière

Je n’arrive pas à choisir entre le passe-temps et le temps qui passe
(la carrière 0 – le lègue 1)

Up

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