Il va falloir, il faut, je le fais, enfin, pfff…
Je le jure solennellement, la main sur le cœur, sur la tête de mon blog, il devait bel et bien y avoir cette semaine la suite des nouvelles rubriques de votre espace de despotisme préféré (ou pas).Comme vous pouvez le constater, je suis très subtilement en train de noyer le poisson et le bébé à l’aide de l’une de ces digressions dont je vous submerge à chaque fois que mon chien ou la chronophagie mangent mes devoirs.
Je pourrai également dégainer le refrain lacrymal et sacrificiel de l’auteur/bloggeur –puisqu’il faut mettre un mot pour chaque chose – face à l’infini et la lassitude, mais ici nous ne sommes pas à l’usine, alors je ne prendrai pas ce privilège pour un acquis. Et puis blâmer dans un grand élan managérial, les membres de mon équipe L.B. à la correction, Vincent Abellaneda à l’animation, les différents compositeurs de «Rythmes & Mécanismes» et mon chat le narcoleptique, ceci me paraît périlleux sachant qu’ils travaillent pour la gloire et l’amnesie !
Mais vous savez, je m’impose des deadlines, histoire de survivre quelques téléchargements plus à l’inertie du flux tout puissant. À force de nous faire croire que l’on peut tout savoir, j’ai le sentiment que l’on cherche plutôt à nous voler notre temps. Allez savoir qui est ce «on» ?! Bref cette semaine, comme chaque semaine depuis janvier, je regarde encore en chiens de faïence mon caméscope qui me le rend bien d’ailleurs. Lui et moi avons rendez-vous avec l’image, malgré ma carrière de téléphage. J’avoue cultiver une certaine défiance avec celle-ci, non pas que je craigne que mon âme soit dérobée – ceci allégerait ma conscience – mais plutôt que je ne sois pas fidèle à ma psyché une fois numérisée.
Les rubriques alternées « Explicite, lyrique et sans complexe » et « Je te tiens, tu me tiens par le streaming » seront mises en image :
> la première à la première personne dans un lieu secret
> et la seconde sous forme d’entretiens à bâtons rompus et brûle-pourpoint, n’importe où, n’importe quand et avec n’importe qui, mais personne.
Vous avez déjà découvert « Inside my nombril » qui se veut le prolongement des «36 15, Me, Myself & I» en collant, en tout bien tout honneur, à l’arrière-train de l’époque avec ma pensée «Off», là où son prédécesseur exhumait les recoins les plus visibles de mon adolescence.
Mais ce qui me plaît principalement dans la pratique du blogging, c’est la non interdiction, voire le délirium tremens. Les «Teaser en série» avaient cette fonction de folie furieuse, de fantasme ordinaire et de schizophrénie à la carte, à l’amiable. « L.R.D.L.R.D.L.S » ou « Le Retour De La Revanche De La Suite » continuera cette mission cathartique de sortir de mon corps, de l’actualité, non plus en revisitant des films, mais en écrivant leur suite !
En somme une période de transition laid back votre blog et mon cahier de brouillon, entre la finition de mon recueil de nouvelles et l’élaboration de mon premier court-métrage, je garde le cap en fonçant dans le mur, j’espère que la place du mort est confortable !
« Certains ont un nombril à la place du cœur, moi, j’ai une faille temporelle au lieu d’une horloge interne… »
PS : La Direction se réserve le droit d’accoucher – en public – de « Note de service» et de « Ghost Post» en cas de semaines rythmées par la mécanique humaine…
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Et donc cette semaine, au programme de ma boîte crânienne :
Jeudi 22 – Note de service : Je n’ai pas appris la discipline à l’armée, ni avec Françoise Dolto – Part 1
Dimanche 25 – Note de service : Je n’ai pas appris la discipline à l’armée, ni avec Françoise Dolto – Part 2
Lundi 26 – “Rythme(s) & Mécanisme(s)” S03 E02
Prenez le temps, avant qu’il ne vous prenne
Foutraquement…