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Posts Tagged ‘Steve Jobs’

Allez savoir où j’ai disparu depuis un mois et quelques centaines de tweets aussi indispensables que déjà oubliés. L’hypothèse saugrenue selon laquelle vous ne vous êtes pas inquiétés ne m’effleure pas lorsque je parle seul devant un écran, un peigne afro dans la tignasse tout en testant la force centrifuge sur mon siège. Jamais au grand jamais, puisque la solitude côtoie l’agoraphobie sans y prendre garde.

Reprenons notre épopée chers membres de la Comédie Numérique. Voilà, je suis parti pour rester ici.

Alors peut-être étais-je en perdition entre Aaron McGruder et Jacques Tardi dans ma bibliothèque me réclamant toujours et encore plus de locataires en celluloïd. Je trouvais mon équilibre idéal entre les cases de Stan Lee plutôt qu’entre les lignes de Steve Jobs. L’époque a les héros qu’elle mérite. Et c’est pour cela aussi que j’aurais pu aller loin de l’infini à portée de clics. Sur mon trône – trop étroit pour un déploiement d’ischio-jambiers – j’aurais relu mon roman aléatoire de prédilection : le dictionnaire, rien d’original tout d’originel. Mais là encore, l’immédiateté aussi religieuse qu’émancipatrice s’évertue à mettre le mot buzz sur le même pied d’égalité que liberté.

Si je n’étais pas là, vous auriez pu également imaginer que je ne pouvais plus écrire avec mes mains de pianiste aveugle mais seulement avec mes pieds de botteur de derrières. Hé oui ! Alors, dans ce cas, il ne me restait qu’à courir après mon ombre en tournant en rond, des batteries militaires dans les écouteurs, une fois l’aurore upgradée et les prostituées et les commerciaux main dans la main fuyant le parc avant la première ronde. Faux, encore faux, archi faux, faute à un penchant persistant pour les jours fériés et les oreillers. Depuis, j’essaie de ne pas m’endormir pour ne plus avoir à me réveiller.

Perdu, je ne suis toujours pas là. J’aurais pu tout aussi me perdre dans ma tête en mangeant de l’austérité et de la rigueur trois fois par jour depuis mon enfance, mais l’appel du gouffre en une a une vertu cathartique sur mon mauvais profil. Les temps sont à la misère des autres que l’on voudrait toujours étrangère. La solidarité se soucie peu du cœur, elle préfère la raison tout en gardant un œil sur ses frontières boursières. Mais je n’ai pas d’actions à perdre, ni un pacte de stabilité à respecter depuis ma précarité livrée avec une carte bancaire et une muselière. Je joue ma vie avec un distributeur automatique en attendant d’éduquer un huissier.

Putain, alors pourquoi donc cette pénurie de textes ? L’ennui ? La panne ? Le soleil ? La fin de Lost ?

Rien de tout cela en fait, j’aurais pu rêver d’une pause que j’aurais regrettée avant de la savourer, mais le rythme des derniers jours n’était pas configuré pour cela…

Pour tout vous dire, j’aurais pu tout aussi bien partir en garde-à-vue à de multiples reprises, mais je laisse ce privilège aux hordes de criminels en culotte courte jouxtant la Foire du Trône accompagnés de leurs baby-sitters couleur bleue nuit. Allez, encore quelques jours de patience et la Cour des Miracles pour bêtes de foire ira divertir en masse ailleurs. Et puis il était temps pour moi de boucler mon manuscrit, cette période de l’année est propice aux finitions dans mon C.V., sûrement des séquelles du syndrome du troisième trimestre. Sans oublier que l’été autobronzant et exhibitionniste viendra sous peu dicter sa loi aux timelines les plus omniscientes – d’après leurs statistiques – voire celles dotées du don d’ubiquité.

Après réflexion, cet été durant la masturbation quotidienne du Roi Soleil à Paris Plage, mon cahier de brouillon et votre blog seront sonores, visuels et fragmentés par épisodes mes chers lecteurs. Jadis, je ne quittais pas mon banc pour l’autoroute A7, aujourd’hui je ne déserterai pas mon blog pour un vol low-cost.

Ps : Avant de prendre une posture laid back digne des plus grands narcoleptiques tout en spéculant sur mon devenir professionnel de quota en puissance, nous terminerons la saison avec les ultimes «Rythmes & mécanismes» en animation, en prise de vue réelle et en son ?! À vous de voir…

Une poignée de «Inside my Nombril» gravitant autour de ma tête et une armée de «Prévision(s)» avant votre feuilleton de l’été sur le blog… puis le come back de septembre.

Oui je sais, demain c’est loin et je ne fais pas les calendriers, mais je refuse qu’ils me marchent dessus. Voilà pourquoi, parfois, sans prévenir personne, au creux de la vie, je disparais ailleurs avant que le temps y soit pour me tenir en laisse…

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Cette semaine, au programme de ma boîte crânienne :

Mercredi 2 : Inside My Nombril (3) Comic awareness & Métadiscursif

Prenez le temps, avant qu’il ne vous prenne

Foutraquement…

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Je n’arrive pas à choisir entre le nouvel eldorado et un coup de foudre
(Streaming 0 – Téléphones Choqueurs 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre l’entonnoir magique et le Bumper miraculeux
(Bp 0 – Apple 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre le futur pour les nuls et l’amour dure 3 ans
(Steve Jobs 0 – Sarkozy & Merkel 1)

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Les flashbacks du rétroviseur : souvenir des élections municipales 2008, Villeurbanne cherche maire et électeurs…

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je fus expulsé manu militari du TGV

Mardi 26 Février 2008 – 10 h 54 – Gare de la Part- Dieu


iut1étudiants de l’IUT Feyssine


État des lieux et trajectoires parallèles :

J’étais encore en plein sommeil paradoxal, mais je fus expulsé manu militari du TGV par le flow et le flux de la race des commerciaux aux kits mains libres greffés à même l’acouphène et l’attaché case en guise d’appendice de reproduction.
En pilotage automatique, au ralenti, sur le quai je continue mes tractations dans la langue de l’administration avec la préfecture afin d’obtenir la liste des candidats aux municipales de Villeurbanne, avant le second tour, si possible, en français, s’il vous plaît…

Le temps d’un trajet de tramway et d’une marche à pied forcée par une invasion d’étudiants de l’IUT Feyssine montés sur mégaphone.
Mon aversion pour le bruit me faisant fuir mon moyen de transport à la place Charpennes, me revoilà en terre Villeurbannaise où la fièvre des municipales ne semble pas avoir gagné grand monde, si ce n’est trois sexagénaires qui attendent le temps et les deux pigeons qui les écoutent.

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Henry Chabert


Les faits divers et revue des troupes :

Le tumulte électoral a été botté en touche par les mots d’Henry Chabert qui, la veille, d’après les bouches usées, voulait couper les subventions à la fierté sportive locale, l’ASVEL, alors les retraités reparlent de la coupe d’Europe de basket-ball.
Point d’évocation de programmes à l’horizon, seuls les acteurs du triolisme sont plus ou moins connus, Jean-Paul Bret dans le rôle de Jabba The Hunt, Henri Chabert joue Lando Calrissian et Richard Morales le Jedi local du MoDem.

Les seconds couteaux devront attendre patiemment leur heure de gloire dans les pages banlieue du Progrès du lendemain.
La chasse aux candidats est ouverte : sit-in devant les locaux de campagne s’ils existent, leçon de standardisme par téléphonie mobile, nerderie et spaming par mail, surveillance et mise sur écoute de boîtes postales, usage de la télépathie, réunions publiques pour V.I.P…

les-buers1aux Buers


Les électeurs potentiels et téléspectateurs en puissance :

De sporadiques rendez-vous plus tard et quelques doléances laissées nonchalamment place Charles Hernu, je me dirige vers le quartier anciennement sensible, nouvellement populaire des Buers, où Ségolène Royal est passée en speed-dating médiatique après avoir flirté avec Vaux-en-Velin.

Sur place l’accueil est mitigé dans la hiérarchie des médias aux Buers, celui qui vient dépourvu d’une camera n’est pas journaliste. De plus, où est l’équipe censée occuper l’espace ?
Ne demandant pas quelles étaient leurs souffrances ou leurs espoirs, mais plus leurs ambitions pour la ville, la mission n’est pas un franc succès et le micro reste bien seul, à la question « Qui est le maire ? ».

jean-paul-bret1Jean Paul Bret


Question pour un champion et déserteurs avérés :

Qui sont les candidats et qu’est ce qu’un maire ?
Les réponses évasives d’il y a quelques années ont laissé place à la culture savante des journaux gratuits.
Jean Paul Bret, réponse correcte.
Description du maire : entité mi-omnipotente, mi-mythologique, toujours invisible. Les électeurs de 2007 ne seront apparemment pas ceux de 2008, car à Villeurbanne, il semblerait que l’on vote contre et que l’on s’abstienne pour.

second-life2un investissement pour Second Life


Les candidats annexes et futur dépassé :

Les quelques candidats capturés connaissent le Grand Lyon, mais ne doivent pas souvent lui parler. Plus qu’une élection locale, c’est la fragmentation imaginaire des territoires qui occupe le terrain. Nous sommes dans l’ère des niches. Les chenils doivent être à l’abandon à en croire les Villeurbannais, la ville est une vue de l’esprit, au mieux un investissement pour Second Life.

La vallée technologie et l’éco quartier appartiennent à Steve Jobs et au Grenelle de l’environnement, ça n’est pas réel, c’est idéal et dans la banlieue assoupie de Villeurbanne, on vit dans, pour et par la moyenne.

Jeudi 28 Février 2008 – 18 H 00 – La brasserie du théâtre

foreman-aliquotas d’invectives feutrées


L’heure de la pesée et l’art de la paralysie :

Ceux qui cohabitent au quotidien avec les 2 grammes d’alcool dans le sang avant le déjeuner vont côtoyer ceux qui tutoient les 25 % d’intention de vote.

La pièce commence, les Je du cirque, la partition est suivie à la note près, quotas d’invectives feutrées, chiffres parlant mieux que leurs commanditaires, montées éphémères de testostérone. Les sourires font les façades, seuls les abstentionnistes professionnels ponctuent l’émission de boutades de comptoir.

Les citoyens actifs sont aux abonnés absents et les belligérants ont massé leur troupe dans l’espace fermenté.

Tous pour ne pas répondre aux questions, les morts, l’histoire et les paternités inopinées sont invoquées pour meubler la joute, entre la junte des uns et la rébellion des autres se trouvent les mêmes données évoquant le conditionnel, l’impératif tout en omettant le présent.

guignolpoliceGuignol et Gnafron ont réjoui leur auditoire


Spectacle vivant et agent dormant :

Fin du spectacle, il continuera sa tournée dans une autre ville dès lundi, Guignol et Gnafron ont réjoui leur auditoire, peut être les auditeurs.

La diversité diplômée et communicante a conclu l’émission avec l’éloquence des plus éminents des bègue. C’est l’heure du rappel, les handicapés manquaient au casting de la différence.

Les camps opposés diamétralement identiques s’évaporent à chaque poignée de main, tout en laissant le décor ivre à ces piliers.

http://franceculture-blogs.com/travauxpublics/2008/04/05/les-flashbacks-du-retroviseur-villeurbanne-cherche-maire-et-electeurs…/

http://www.dailymotion.com/souklayesylvain

http://www.myspace.com/sylvainsouklaye

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