Je n’arrive pas à choisir entre la même musique républicaine et une espèce en voie d’extinction
(Justice 0 – Halde 1)
Posts Tagged ‘police’
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged brice hortefeux, Condamnation, Discriminations, Eric Molinié, François Fillon, halde, justice, Michel Mercier, ministres de l'Intérieur, police, tribunal de Bobigny on décembre 13, 2010| 1 Comment »
Prévisions de l’observateur : En voix d’extinction…
Posted in Prévisions de l’observateur, tagged code pénal, dieu, foire du trône, parole, police, porte dorée, Post it, psychotrope, racaille, silence, tvg, voix on avril 10, 2010| 3 Comments »
Plus personne à qui parler, plus personne ne m’entend, un avant-goût du paradis. Et peut-être aussi, la vraie nature de ce silence que chacun prend en otage pour réclamer sa part de répit.
Aujourd’hui, la médecine moderne qui m’avait promis la félicité en psychotrope et le centenaire au minimum depuis mon premier vaccin et la sucette sacrificielle, me dit que tout est fini est qu’elle en aime un autre. Le miracle éprouvé, il vient me rendre à ma condition de cadavre exquis en sursis permanent. Heureusement que je ne brûle plus les planches, jusqu’à ce que je ne change d’avis par besoin du vide.
C’est en retournant sur le lieu de ma naissance que pris en tenaille entre deux courants d’air dans ma cuvette lyonnaise je me suis tu, une nouvelle fois. Rien d’irréversible, rien d’extraordinaire, en somme juste un peu de calme, si rare, pour les miens.
Après un hiver identitaire et un printemps s’annonçant comme ferme et définitif, je sentais lentement le son primal et la parole sociale prendre leur responsabilité en fuyant.
Enfant, mon jeu de prédilection était de crier le plus fort et le plus longtemps possible afin de savoir jusqu’où et jusqu’à quand je pouvais exister. Du chaos généralisé d’une place de marché au sommet d’une tour verticale désertée, même la meilleure des acoustiques ne me rassurait guère sur ma condition. Puis comme à chaque fois, j’avais en moi plus de volonté que de force, alors j’abandonnais quelques heures mon droit à l’indifférence en stéréophonie.
Puis, adossé à un mur trop grand pour mon ombre, je prenais le ciel à témoin en lui promettant télépathiquement qu’un jour j’irai brûler à ses côtés ces ailes qui me faisaient tant défaut lorsque nul n’entendait ma résonnance. Enfin, ce happening était l’opportunité d’avoir une petite conversation militaro diplomatique avec la voix qui siège au-dessus de Dieu et du code pénal…
PS : Toujours aphone mais ayant conclu mon retour aux sources, le TGV puis le métro m’expulsent à Porte Dorée au pied de l’autel du divertissement :
Foire du trône + racaille + police = Mets une droite à ton fils aujourd’hui, tu lui éviteras un coup de matraque demain…
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged drogue, Emmanuel Chain, Haute Définition, inter de milan, Mario Balotelli, Mourinho, police, Seine-Saint-Denis, Super Mario, TF1, tra, Transports rapides automobiles, Tremblay-en-France on avril 1, 2010| Leave a Comment »
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged 1961-1964, 2007, CIA, collision, collision entre un véhicule de police et une moto à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), deux adolescents, el Nuevo Herald, fidel castro, Fidel et Raul. Mes frères. L'histoire secrète, gyrophare, Jean-Pierre Mignard, Juanita Castro, Lakamy, le dictateur Batista, Le juge d'instruction a suivi les réquisitions de la procureure de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, moto, Mushin, Noticias 23, police, président cubain, procès, Raul Castro, violence on octobre 26, 2009| 1 Comment »
Je n’arrive pas à choisir entre le cumul des emplois et un non-lieu à Villiers-le-bel
(Juanita Castro 0 – Le code de la route 1)
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 45.000 euros d'amende, Clearstream, CNIL, complice de dénonciation calomnieuse, Dominique de Villepin, Edvige 1, Edvige 2, fichages, fichiers, Florian Bourges, Gille Devers, groupuscules ou bandes, jean-Claude Marin, jean-Marc Manach, Journal officiel, la justice les faux listings, Le procureur de la République de Paris, le STIC (Système de traitement des infractions constatées), paranoïa, police, porter atteinte à la sécurité publique, présomption d'innocence, présomption de suspicion, RFID, SDIG, vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin on octobre 20, 2009| Leave a Comment »
Je n’arrive pas à choisir entre un remake de trop et la fin d’une série B
(Edvige II 0 – Clearstream 1)
36 15 Me, Myself & I : Pimp my contrôle de police
Posted in 36 15 Me Myself & I, tagged accusation, air force 1, arrestation, banlieue, carte d'identité, cellule de dégrisement, contrôle d epolice, contrôle de papier, contrôle de police, Cowboy, délit de faciès, force publique, gyrophare, insécurité, jean, menotte, ministère de l'interieur, nuit, ordre, paix, police, pompier, présemption, quartier, quota, racaille, radio, respect, sarkozy, suspicion, troisième personne, tu, urgence, vous, wu tang clan on octobre 18, 2009| 15 Comments »
La tombée de la nuit est un de ces moments particuliers où le décor urbain bascule de sa rigidité journalière vers ses instincts les plus débridés.
Imaginez ses ombres prenant le pas sur les bâtisses en devenir qui les ont engendrées, sous le regard d’un soleil agonisant, toujours et encore, plus ou moins à la même heure.
C’est à ce moment précis lorsque nos politesses géométriques disparaissent pour devenir des doutes déraisonnables dans la nuit, que l’ordre reprend ses droits, impose sa loi et se délecte du frisson premier qui envahira ses proies.
La nuit, la justice elle faite d’urgences qui n’en sont pas, mais sans le feu, l’Homme a peur du noir.
Le plus grand des hasards a voulu que ce soit au même horaire où je devais quitter les studios vintage de ma radio villeurbannaise pour la salle de concert du Transbordeur, équipé d’un micro arraché des mains d’un stagiaire, de quelques câbles soudés à la va-vite, et d’un enregistreur numérique de seconde main. Ce listing aura son importance.
Loin de moi l’idée de penser que mes interlocuteurs de maison de disque fraîchement sortis d’une quelconque école de com’, traumatisés par mon impudence toute provinciale, de radio non commerciale pour aggraver l’infamie, aient fomenté ces traquenards bi hebdomadaire conjointement avec les forces de police, elles mêmes exaspérées de venir répondre aux plaintes des voisins de la radio, stipulant que des individus suspects rodent dans le quartier.
Les individus suspects étant majoritairement les employés, des artistes ou des clones plus ou moins réussis de l’équipe de France de football de 1998.
Mais, peu après le 11 septembre, toutes les formes de racisme sont redevenues acceptables.
J’avoue, j’avais une barbe drue et dense, j’avais une profonde lassitude face au rasoir et très peu d’affinités avec le mode de vie ascétique du terroriste de base.
Mais les faits sont là, à chaque interview effectuée pour gagner mon dur labeur et pour mon plaisir personnel, s’ajoutait irrémédiablement un contrôle de police, souvent par les mêmes préposés à la gestion du troupeau.
Et si la fantaisie leur prenait de ramener un bleu, d’origine contrôlée, alors le représentant de la compagnie créole avec képi masquant son accent antillais ou une racaille reconvertie à la France d’en bas niant toute connaissance d’un certain livre appelé le Coran, ces assimilés se faisaient un plaisir de prêter allégeance en faisant preuve d’une plus grande bêtise que leurs maîtres.
Encore 500m, 500m, voilà ce qui me séparait… mon enregistreur numérique en bandoulière serrant ma veste noire, faite d’une colonie de pelures, de bouloches et flockée du sigle du Wu Tang Clan, mon micro se baladant à chaque pas dans ma poche arrière déchirée, maculée de tâches de stylo bic rouge, bleu, vert, noir, de mon jean trop large, mes câbles enfoncés tant bien que mal dans les poches avant où sommeillaient déjà les capsules de bières de la veille ainsi qu’un tas de papiers griffonnés, voilà ce qui me séparait d’un tête à tête avec des artistes ou des employés d’une maison de disque, tout dépend la valeur que l’on donne à un contrat de travail.
En fait, ce qui faisait principalement obstacle, c’était deux silhouettes plantées là en train de prendre racine, la loi en deux exemplaires éructant à l’impératif quelque chose de vaguement sans majuscule ni point et encore moins de M. ni de s’il vous plaît.
Je stoppe ma course effrénée contre la montre voire le cholestérol, d’un dérapage aussi sec qu’élégant avec mes Air Force 1 aussi trouées sous la semelle que peinturlurées d’impacts de bombes aérosol.
Après un temps de stupéfaction, je leur demandais avec toute la diplomatie nécessaire pour ne pas finir dans une vulgaire rubrique nécrologique, de réitérer les doléances. Peine perdue.
« Hé, tu vas où comme ça toi, donne-moi tes papiers, tu comprends pas le français, papiers, papiers, et plus vite que ça !!! »
J’hésitais un bref instant entre lui donner mon amas de feuilles calligraphiées encastrées dans ma poche gauche ou ma carte d’identité qui n’a de française que le prénom. Prendre un coup de matraque pour un trait d’humour, sans public cela n’a aucun intérêt.
Et puis la carte d’identité, je n’ai jamais vraiment compris à quoi elle servait, ça moisit le plus souvent dans un coin sombre et on l’a ressort uniquement pour se justifier de quelque chose, de son appartenance à un hypothétique territoire national ou même de son existence, on devrait nous badger, cela serait plus honnête et moins humiliant.
Manifestement les représentants de la justice sans collant ni cape avaient un besoin impérieux de savoir où je me dirigeais à vive allure pédestre, sachant qu’à proximité, il n’y avait que l’autoroute et la salle de concert en question.
À ce stade de la conversation ou de l’interrogatoire à ciel ouvert, j’hésite à les classer dans la catégorie des plus brillants rhétoriciens ou celle des décérébrés avec un port d’arme légal et le droit à la sommation.
Les préliminaires s’achèvent, ils finissent par obtenir mon pédigrée, et il s’en suit un cours de profiling hors du commun :
« Toi, t’es africain, hein, ha, non plutôt, antillais, hein, moi, j’ai le flaire pour ça, en tout cas t’es pas suédois, ha ha ha !!! »
En bon sociologues, ils poursuivirent par un laconique et topographique :
« T’es une raclure de Vaux-en-Velin ou un taré de Venissieux, haaaaaaa, putain d’adorateur de Ben Laden, si tu parlais comme nous au moins !!! »
Puis ils me questionnèrent savamment sur le but existentialiste de ma venue ici-bas :
« Et, tu fais quoi ici ? Hein ? Voler ? Dealer ? Tu bosses dans la sécurité ? Journaliste ! On n’arrête pas le progrès, les cartes de presse ça pousse sur les bananiers maintenant ? »
J’ai grandi non loin d’une préfecture de police et je sais d’expérience qu’avec ce type d’énergumène, il n’y a qu’une seule possibilité de réponse, brève, ne pas baisser les yeux, regarder un point fixe, sans aucune hésitation.
Sinon c’est direction la cellule de dégrisement 4 étoiles la plus proche.
Dans mon quartier, il y avait toujours ceux qui revenaient avec une histoire extraordinaire, insurrectionnelle, pleine de bravoure où dans un premier temps ils ont vaillamment résisté par leur simple présence à un fourgon entier de CRS et que dans un second temps uniquement à la force du mental et avec une main dans le dos, ils auraient renvoyé les assermentés dans leur poulailler.
La plupart du temps ces personnes ont fini par rentrer dans la police ou pire dans l’armée, le syndrome de Stockholm n’a pas de limites.
Moi, j’avais une interview à faire et une vie à poursuivre, j’ai donc abrégé les réjouissances en ravalant tout le fiel que j’avais dans la trachée comme je le fais tous les jours dans ce pays.
À bien y penser, c’est comme cela que l’on construit de l’insécurité latente et des bombes à retardement.
Tic, Tac, Tic, Tac, Tic, Tac, Boom. Tout est une question de temps ou d’avoir des enfants. Enfin ouvrez les yeux.
Aujourd’hui avec mon uniforme de nègre intégré avec une cravate en option, j’ai droit à un M. avant la séance de Charles Martel appliquée.
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged comportement agressif, Corinne Lepage, dérapage verbal, Djamel Debouzze, François Bayrou, Jean-Claude Delage, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, Le patron de M6, les jeunes de banlieue, M6, Marielle de Sarnez, Mélissa Theuriau, MoDem, Nicolas de Tavernost, nouveau centre, ouverture à gauche, Philippe Vigier, police, ps, reportage, secrétaire général d’Alliance, syndicat de police, ump, Vincent Peillon, violence, Zone interdite on septembre 4, 2009| Leave a Comment »
Je n’arrive pas à choisir entre une agression de circonstance et la stratégie de la dilatation
(Theuriau 0 – Bayrou 1)
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged 115 suicides en 2008, brice hortefeux, délinquence, gendarmerie, l'Observatoire international des prisons, l'Observatoire national de la délinquance (OND), la maison d'arrêt Orléans, La ministre de la Justice, la Révision générale des politiques publiques (RGPP), le ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, police, pouvoir de dissuasion, prison, rapport, suicide, une hausse inquiétante de 12 % des cambriolages on août 18, 2009| Leave a Comment »
Je n’arrive pas à choisir entre la délinquance utile et le suicide préventif
(Brice Hortefeux 0 – MAM 1)