Je n’arrive pas à choisir entre la tueuse d’imagination et l’entraînement à la guerre
(Télévision 0 – Football 1)
Posts Tagged ‘guerre’
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged entraînement, football, guerre, imagination, télévision, tueuse on mars 6, 2010| Leave a Comment »
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged aucun regret, crimes de guerre, Goldstone, guerre, irak, Israël, juge sud-africain Richard Goldstone, La force est toujours une option, la guerre de Gaza, la tête de gondole, palestine, Tony Blair on janvier 29, 2010| 1 Comment »
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged école, conditionnel futur, coupable, enseignement, guerre, histoire, l'autre, lavage de cerveau, mémoire, passé simple, phbie, plausible, possible, pression, probleme, révisionnisme, tension, vainqueur on décembre 26, 2009| 3 Comments »
Je n’arrive pas à choisir entre le conditionnel futur et le passé simple
(Les phobies 0 – Le révisionnisme 1)
36 15 Me Myself & I : L’éducation civique à l’usage des moutons
Posted in 36 15 Me Myself & I, tagged éducation nationale, élève, état des lieux, cpe, guerre, heures de colles, Identité Nationale, instituteur, instruction, L'éducation civique à l'usage des moutons, laic, loi, lycée, modalité, morts, paix, pouvoirs publics, professeur, reforme, suveillant, un instrument de propagande, violence on décembre 11, 2009| 7 Comments »
Les joies de l’Education Nationale. Piégés que nous étions, elle et moi, entre ces promesses intenables d’avenir improbable et l’ingestion d’une soumission à l’amiable à chaque fois que la cloche retentissait. Le civisme, en voilà un mot grandiloquent qui avait sa place dans un livre, mais qui ne survivrait pas au pragmatisme dans ma réalité, ce mot me rappelait de l’ordre juste et de la morale laïque par des gestes simples et répétitifs.
Lever la patte plus vite que son ombre, remuer la queue en cadence presque militaire, aboyer pour défendre les principes d’un territoire provisoire, obéir plus par anticipation monotone que par instinct de conservation. J’avais du mal à suivre le mouvement, mais apparemment, c’est comme cela que l’on devenait un adulte, foutu syndrome de Peter Pan, voilà d’où tu viens !
Toutes ces petites attentions pédagogiques – certifiées de contrôles pour garantir la qualité de laisse et la main mise du maître – permettent de développer chez certains l’une des dépendances dont le masochisme a le secret et chez les autres, je voyais peu à peu apparaître dans la lueur de leurs yeux ce combat au nom de la loi qui justifierait toutes les délations. J’aurais voulu apprendre, mais je préférais comprendre.
L’instruction civique était ma hantise. Plus qu’un blabla professoral, c’était aussi un choc frontal, sans ceinture de sécurité, avec la société des gens bien qui aimaient davantage les règles à leur enfant. Le traumatisme crânien et la cellule psychologique n’ont rien pu y faire, j’avais la tête dure, je ne voulais définitivement pas que l’on m’inculque comment devenir un con, heureux. Enfin pour ne pas être désobligeant avec les cons, disons un honnête citoyen.
Je ne pouvais pas déserter éternellement les séances de dressage, mon futur en forme de voie de garage en eut été compromis et je ne parle pas du temps perdu en sociabilisations inutiles. Dans la classe en préfabriqué entre le fond criminogène irrécupérable et les premiers rangs embrigadés dès la naissance, il y avait ce que l’on pouvait légèrement appeler le gros du troupeau, consommateurs en devenir, chaire à canon en puissance et électeurs en freelance !
Cette noble assemblée de la terre du milieu me regardait fixement d’un air supérieur de classe moyenne tout en broutant les cantiques républicains faits de prestige guerrier pour la liberté – et presque tout le temps résistant – et de bravoure sportive où seule la victoire compte. Comment vouliez-vous que je m’y retrouve ? J’ai toujours eu une tendresse particulière pour les premiers de la classe condamnés génétiquement à la réussite prolétarienne et aux illustres destins d’usine, je perçois chez eux une forme de dignité, une noblesse, celle du sacrifice en les voyant courir vers la tombe sans se poser de questions…
J’étais là, en équilibre précaire sur ma chaise de Pise contenue entre le radiateur à l’abandon et mon bureau scarifié au compas de mes premiers textes à écouter d’une oreille plus méfiante que distante. L’Histoire de France est prise en otage par des prescripteurs de savoir soumis à des impératifs de réformes schizophrènes et l’exception culturelle à l’intention des irréductibles. En bon paranoïaque précoce, je ne me sentais pas mis en danger par quelqu’un en particulier, alors pourquoi respecter qui ou quoi que ce soit ?
Les professeurs de passage permanent et les omnipotents accrochés à leur pichet de Côtes du Rhône ne s’occupaient que peu de ma désertion naissante, trop occupés qu’ils étaient à exorciser leur conscience et à s’excuser de la piètre qualité de drogue qu’ils faisaient inhaler à une clientèle aussi mineure que malléable. Mais comment aurais-je pu leur en vouloir, au-delà de cette prétention à dispenser des cours de vie sans qu’ils ne la connaissent vraiment – celle de leurs élèves – car en vérité les moutons se sentent toujours perdus sans leur berger, alors qu’ils sont en liberté.
Je n’ai finalement pas saisi les finesses du mécanisme national – à force de regarder par la fenêtre le monde ne produire qu’une succession d’accidents donnant un sens à ce statu quo – celles qui auraient fait de moi le parfait gentleman avec le parapluie logé dans le séant et le sourire en trompe l’œil. En y repensant, la meilleure des propagandes est celle que l’on n’a plus besoin d’apprendre : lever la main avant d’exister, parler lorsque l’on y est autorisé, répondre ce que l’on attend de nous… Mazette, la leçon est bien assimilée au moment où la cloche sonne pour nous rappeler à l’ordre !
Ghost post : le business de la phobie
Posted in Non classé, tagged armée, banlieue, délinquence, guerre, insécurité, mam, peur, phobie, police, protectionnisme, sarkozy, ump, violence on avril 25, 2009| 2 Comments »
l’universalisme sélectif et le communautarisme global
La peur est un instinct naturel et primaire.
La marchandisation de cette dernière atteste que la culture n’aura jamais le dessus sur le jeu de la chaîne alimentaire.
La peur est le moteur et le copilote des redécoupages territoriaux, de la lutte des religions pour le leadership, mais également des fantaisies dogmatiques se construisant pour ou contre l’économie.
La mécanique humaine concède le bénéfice du doute à la diplomatie, tant que celle-ci est rentable.
La peur est le baromètre idéal pour scanner l’électorat national, pour fédérer les extrémistes et les modérés ou, enfin, pour façonner des guerres à l’image de la sophistication technologique et scientifique de la barbarie.
Depuis que l’universalisme sélectif et le communautarisme global pratiquent les mêmes techniques commerciales, seul les modalités financières font basculer notre choix.
Pour expliquer les différents types de peur, il faut les contextualiser pour ne pas les vendre comme une maladie unilatérale.
La peur animale, communément appelée peur de l’autre, relève plus de l’humanisme véritable que de la pathologie excusable.
Pour exister, elle doit paradoxalement, soit maintenir l’individu à l’état de présence, soit standardiser ce même individu à l’état de franchise.
La phobie des uns n’annihile pas l’empathie des autres, car les vases communicants ont leurs limites.
D’une haine passive à un génocide entre amis en passant par le meurtre anodin, la peur instinctive domestique ses pulsions pour les rendre justifiables.
La peur stratégique s’apparente à une alchimie contrainte entre survivance originelle et opportunisme moderne. Les calculs font les frontières, l’improvisation les disloque.
La bonne gestion d’un espace a pour fondation unificatrice des lois sécurisantes basées sur la peur. Mais l’utopisme rempli mieux le profil de poste dans les livres d’Histoire. Alors parlons d’idéal de société.
Tous les mobiles discutables ont pour cause un bouc émissaire étant tout le monde et personne à la fois. Le but de la manœuvre est de drainer l’opinion publique et les enquêtes de sondages privés vers la caution des conséquences éventuelles.
S’émouvoir du pragmatisme politique, voire sanguinaire, est assez vain puisque c’est cette émotion qui est la source de cette action. La peur est le meilleur moyen d’arbitrage du contrôle social.
De nos jours, la peur n’est plus un sentiment, elle est de l’image dans nos contrées occidentales. Ceci indique beaucoup de choses sur notre prétention à la fraternité au nom de la fin écologique du monde.
À quand une chaleureuse soirée de charité où des mécènes subventionneront la recherche pour la phobie pour tous ?
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged anti otan, black bloc, bouclier anti missile, corée du nord, guerre, nucléaire, obama, otan, Strasbourg, violence on avril 6, 2009| Leave a Comment »
Je n’arrive pas à choisir entre un monde sans nucléaire et une zone démilitarisée
(Humour Noir 0 – Fiesta en Corse 1)