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Posts Tagged ‘guerre’

Je n’arrive pas à choisir entre la tueuse d’imagination et l’entraînement à la guerre
(Télévision 0 – Football 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre la tête de gondole et un dénominateur commun
(Tony Blair 0 – Goldstone 1)

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Sérieusement ?! Vivre selon la manière que l’on nous a enseigné sans y réfléchir, quelle étrange façon d’attendre patiemment la fin ! J’étais là, à l’heure, au bureau, sur la chaîne multidirectionnelle à végéter professionnellement comme tous les jours, à donner de l’importance, à exiger du sens à ce qui n’en avait pas. Mais la vérité vraie, c’est que je m’ennuyais autant que j’étais vide. Et je souhaitais intimement l’arrivée d’un signe, un seul, même le plus dérisoire pour avoir enfin une excuse pour sortir de ce corps trop étroit pour moi !

Le plus drôle dans cette farce, c’est la chute. Le prophétique signe en question est venu m’assommer d’un coup sec et ferme sur la nuque, mais il ne ressemblait pas au nouveau départ providentiel que j’escomptais. L’heure de la fin de mon mariage m’avait sonné les cloches et en plus d’être abasourdi, il me fallait fuir pour ne pas affronter la vérité. J’aurai pu tenter de m’investir dans la drogue, mais le problème avec les grands 8, c’est que les sensations aussi démentielles qu’elles soient sont toujours en location. Alors dites-moi où vont les hommes lorsque leurs ombres les suivent à toute allure jusqu’à disparaître ? A la guerre, voyons, ils la font mieux que l’amour !

Enfin en vacances dans l’exil oriental, l’œil hagard mais perçant, les mains moites et lourdes, le corps suspendu en équilibre par cet alcool qui me le ferait perdre à la moindre défaillance, je tente de me convaincre que je suis ici pour une bonne raison et surtout par choix, alors que je recherche simplement, désespérément, un peu d’humanité, un contact peu importe qui il est. Et sur cette terrasse bondée frappée par l’air froid de la nuit tout en nous protégeant des assauts du désert, il n’y a personne pour me regarder, pour me rassurer sur mon existence. Mais me raccrochant à une image, je trouverai bien quelqu’un ! Certains ont des visions, moi j’ai de l’intuition…

Ce quelqu’un et moi, nous nous sommes trouvés tous deux que nous étions, en perdition vers une guerre qui ne voulait pas de nous et ce parce qu’il le fallait. Nous ne ressemblions ni l’un ni l’autre à des vendeurs de causes. Je me dis souvent que la paix est un motif, pas une méthode et en regardant dans ses yeux aussi hallucinés que convaincus, je savais que je le suivrai même au prix de ma folie passagère, d’un asile permanent et de mes dernières économies de croyance. Je voulais savoir. « Allô la Terre, ici il n’a plus de que nous… May Day…May Day… May Day… »

Lorsque l’on commence à appeler à l’aide jusqu’à s’en rompre les cordes vocales et abandonner son orgueil, on peut s’avouer honnêtement que l’on a trouvé quelque chose à perdre. Merde, je préfère ne plus me retourner, tout cela n’est qu’un souvenir ! Dès que j’ai commencé à croire en lui, le rêveur éveillé et son histoire de pacification par le cœur et l’esprit – sans hostie ni confession et encore moins de guerre sainte – j’ai senti la force pour la première fois me parcourir des racines jusqu’aux bouts de kératine mal coupés ou peut-être que c’était l’Inconnue qui m’a défibrillé. Avec cet agent dormant à la poursuite de son ancien coma et ma quête haletante d’un sujet auquel je pourrais me rapporter, nous errions au gré des facéties du destin pour pourchasser les indices laissés par l’Office du Tourisme. Je ne prétends pas avoir trouvé des réponses pratiques, mais des questions certainement, fussent-elles encore les bonnes !

Le plus troublant quand on se perd au milieu de nulle part, c’est qu’il n’y a pas de fin et que tout autour de nous, de moi, je ne vois que l’échec grandeur nature, alors qu’avec le temps je m’étais si bien accommodé des petites défaites ordinaires. Depuis, je doute de tout même de ma peur au ventre. Mon psychiatre et les anxiolytiques apprécieront. Je tournais en rond tout en avançant entre le délire commun et l’abstraction hasardeuse, avec mon partenaire, le rêveur éveillé qui regardait fixement les nuages prendre la forme de son esprit ou l’inverse. Je le vois aussi ? J’imagine aussi ? Je le crois aussi ? Tout ça n’est-il pas la même chose à vrai dire ?!

Ha Ha Ha Ha Ha, Hum, Ha Ha ha ! En y repensant câblé de toute part depuis mon lit d’hôpital, si tout cela s’est produit c’est parce que j’avais égaré dans un coin de mon pragmatisme ma foi, voire un peu de moi-même et beaucoup de ma moitié. Je cherchais un ami, un guide, une béquille, un phare dans la nuit, n’importe quoi auquel m’accrocher pour ne pas sombrer corps et âme dans une vie à la chaîne où l’on peut se sentir si bien sans s’en rendre compte le moins du monde. Je ne reproche rien à personne de mes erreurs et la plupart des gens semblent heureux avec le bonheur qu’ils imaginent, mais je ne veux ni ne peux vivre avec une étiquette sur la tête. Et aux côtés de mon ami le rêveur éveillé, j’ai trouvé ce qu’il n’y avait pas dans l’amour des noces périssables : un but et la tranquillité. Paradoxal me direz-vous, je verrai bien…

Le rêveur éveillé n’était pas du genre à parler pour combler les silences par des prêches, des promesses ou des excuses, mais il nourrissait mes absences de traces à chérir par ses mémoires alternatives. À tout bien considérer, j’avais passé la majeure partie de mon CDI sur Terre à m’en plaindre, en regardant les autres partir ou revenir, mais surtout partir dans tous les cas. Lui vivait ailleurs à la frontière de l’horizon et de la folie sans espoir de retour, mais il semblait serein. Et ce jour là, le mot arme a pris tout son sens ! J’ai mis le doigt dessus, sur la détente voilà ce qui me manquait pour regarder au loin sans la moindre angoisse, gêne, culpabilité ou besoin marketing de liberté.

Déjà enfant à l’époque où je voulais faire Jedi comme métier dans la vie, j’étais intrigué par le pouvoir de la foi, vous savez, c’est le genre de chose dont tout le monde fait la publicité aisément, mais personne n’est prêt à en vendre ou en prêter. Mais au fond je voulais tout simplement ne pas perdre le contrôle, je pense. Mieux vaut un parfait fidèle qu’un pèlerin ingérable. Maintenant aux commandes de ma propre croyance, je ne compte pas multiplier les pains ou faire du Moonwalk sur l’eau pour divertir la galerie, mais j’ai la ferme intention de foncer frontalement dans ce mur en face de moi et de le traverser parce que j’ai la foi, j’ai ma foi ! Suivez-moi !

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Je n’arrive pas à choisir entre le conditionnel futur et le passé simple
(Les phobies 0 – Le révisionnisme 1)

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Les joies de l’Education Nationale. Piégés que nous étions, elle et moi, entre ces promesses intenables d’avenir improbable et l’ingestion d’une soumission à l’amiable à chaque fois que la cloche retentissait. Le civisme, en voilà un mot grandiloquent qui avait sa place dans un livre, mais qui ne survivrait pas au pragmatisme dans ma réalité, ce mot me rappelait de l’ordre juste et de la morale laïque par des gestes simples et répétitifs.

Lever la patte plus vite que son ombre, remuer la queue en cadence presque militaire, aboyer pour défendre les principes d’un territoire provisoire, obéir plus par anticipation monotone que par instinct de conservation. J’avais du mal à suivre le mouvement, mais apparemment, c’est comme cela que l’on devenait un adulte, foutu syndrome de Peter Pan, voilà d’où tu viens !

Toutes ces petites attentions pédagogiques – certifiées de contrôles pour garantir la qualité de laisse et la main mise du maître – permettent de développer chez certains l’une des dépendances dont le masochisme a le secret et chez les autres, je voyais peu à peu apparaître dans la lueur de leurs yeux ce combat au nom de la loi qui justifierait toutes les délations. J’aurais voulu apprendre, mais je préférais comprendre.

L’instruction civique était ma hantise. Plus qu’un blabla professoral, c’était aussi un choc frontal, sans ceinture de sécurité, avec la société des gens bien qui aimaient davantage les règles à leur enfant. Le traumatisme crânien et la cellule psychologique n’ont rien pu y faire, j’avais la tête dure, je ne voulais définitivement pas que l’on m’inculque comment devenir un con, heureux. Enfin pour ne pas être désobligeant avec les cons, disons un honnête citoyen.

Je ne pouvais pas déserter éternellement les séances de dressage, mon futur en forme de voie de garage en eut été compromis et je ne parle pas du temps perdu en sociabilisations inutiles. Dans la classe en préfabriqué entre le fond criminogène irrécupérable et les premiers rangs embrigadés dès la naissance, il y avait ce que l’on pouvait légèrement appeler le gros du troupeau, consommateurs en devenir, chaire à canon en puissance et électeurs en freelance !

Cette noble assemblée de la terre du milieu me regardait fixement d’un air supérieur de classe moyenne tout en broutant les cantiques républicains faits de prestige guerrier pour la liberté – et presque tout le temps résistant – et de bravoure sportive où seule la victoire compte. Comment vouliez-vous que je m’y retrouve ? J’ai toujours eu une tendresse particulière pour les premiers de la classe condamnés génétiquement à la réussite prolétarienne et aux illustres destins d’usine, je perçois chez eux une forme de dignité, une noblesse, celle du sacrifice en les voyant courir vers la tombe sans se poser de questions…

J’étais là, en équilibre précaire sur ma chaise de Pise contenue entre le radiateur à l’abandon et mon bureau scarifié au compas de mes premiers textes à écouter d’une oreille plus méfiante que distante. L’Histoire de France est prise en otage par des prescripteurs de savoir soumis à des impératifs de réformes schizophrènes et l’exception culturelle à l’intention des irréductibles. En bon paranoïaque précoce, je ne me sentais pas mis en danger par quelqu’un en particulier, alors pourquoi respecter qui ou quoi que ce soit ?

Les professeurs de passage permanent et les omnipotents accrochés à leur pichet de Côtes du Rhône ne s’occupaient que peu de ma désertion naissante, trop occupés qu’ils étaient à exorciser leur conscience et à s’excuser de la piètre qualité de drogue qu’ils faisaient inhaler à une clientèle aussi mineure que malléable. Mais comment aurais-je pu leur en vouloir, au-delà de cette prétention à dispenser des cours de vie sans qu’ils ne la connaissent vraiment – celle de leurs élèves – car en vérité les moutons se sentent toujours perdus sans leur berger, alors qu’ils sont en liberté.

Je n’ai finalement pas saisi les finesses du mécanisme national – à force de regarder par la fenêtre le monde ne produire qu’une succession d’accidents donnant un sens à ce statu quo – celles qui auraient fait de moi le parfait gentleman avec le parapluie logé dans le séant et le sourire en trompe l’œil. En y repensant, la meilleure des propagandes est celle que l’on n’a plus besoin d’apprendre : lever la main avant d’exister, parler lorsque l’on y est autorisé, répondre ce que l’on attend de nous… Mazette, la leçon est bien assimilée au moment où la cloche sonne pour nous rappeler à l’ordre !

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stratego

Je n’arrive pas à choisir entre le plan B et 2 millions à 5 millions de Français
(Afghanistan 0 – Précarité énergétique 1)

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Southland Tales

J’observe la fin du monde du fond depuis mon hamac, un verre à la main et l’autre sur tes reins.

À vouloir toujours et encore changer les choses, j’en ai oublié les gens, ces mêmes gens qui font de moi un puzzle ou une pièce unique.

Par habitude, on apprend à vivre dans un musée et l’on se croise les uns les autres un peu gêné, alors on regarde ses pieds, mais plus ses objectifs !

Trop de pieds, de pas, d’histoires, de chemins pour je puisse suivre quoi que ce soit, mais je comprends et peut-être j’apprends ce que je suis en voyant qui je fuis.

Depuis je préfère les miroirs à la psychanalyse !

Les hommes de plomb tremblent, les murs frémissent, la terre défaille et c’est à mon tour de jouir.

Aujourd’hui, c’est la fête du chaos, les instincts débridés des uns construisent en toute hâte la peur du néant des autres, alors disparaissons ensemble !

Pour une fois, pour cette fois, donnons-nous la main – pas pour une cause perdante ou un jeu d’enfant – mais pour se rappeler à quoi cette dernière servait, avant que nous perdions tout notre temps à nous applaudir les uns les autres.

Dites merci à cette peur animale qui vous traverse et aimez vous…

J’ai vu mourir le World Trade Center, l’A.S. St Étienne et la télé hertzienne, qui nous pleura donc ?

Personne, ou peut-être notre créateur et vendeur en nous lisant sur sa pile de publicités démodées dans ses toilettes capitonnées.

Mais sous ses pieds, la ville court à sa perte comme chaque jour sans penser un instant que celui-ci serait le dernier !

Le dernier meurtre de masse au nom de la démocratie côtoie les derniers adultères d’un excès de monogamie dans la plus pure des logiques, puisque tout est lié, acceptons nos liens !

Les chantages d’une nuit se conjuguent aux complots d’une vie.

Et après cela, le monde bascule d’une folie ordinaire à une résignation exceptionnelle sous le joug d’une foule ivre de se regarder dans le blanc des yeux sans avoir aucune raison de se parler.

Une minute de silence pour tout ceux qui ne le connaissent pas !

Je me fabrique des idylles copiant celles de nos idoles pour nos vies sans idéal.

J’ai perdu pied le jour où je me suis senti pousser des elles, gangrené par un bonheur sur mesure.

Nuit après nuit, lit après lit, je me réveille avec un arrière-goût de progrès dans la bouche, puis j’effrite le reste de la matinée entre la chambre et la douche, en évitant soigneusement de penser, le visage concentré en fixant la poignée de la porte.

À force de courage ou de fainéantise, je tire des plans sur la comète, du canapé au téléviseur, moralité je crois en ce que je dois, rien d’autre.

On m’a dit d’aimer, de procréer, de ne pas tuer et tout le reste, pour être sûr que nous savons obéir !

On voudrait me faire croire que j’ai le choix, que mon avis compte et surtout que quelqu’un se souviendra de tout ça, sans savoir pourquoi.

Les pertes de mémoires valent bien ces vérités de toujours.

Alors, je voudrais m’envoyer en l’air jusqu’au 7ème ciel, tutoyer le nirvana, mais le plafond m’en empêche, si vous saviez, d’aussi bas que vous êtes, en attendant pieusement que ce même ciel ne vous tombe sur un coin de la tête, parce que c’est comme ça, parce que c’est écrit.

J’aimerais être vaguement humain le temps de la Fin et arrêter à ce moment de prier la technologie. Moi, le moyen de la chaîne alimentaire, je réalise que je ne suis qu’un animal de compagnie, plus domestiqué que civilisé.

Rien ne se perd tout se revend, je ferai de l’apocalypse le dernier hit sur ton téléphone portable où se reflètent ton teint artificiel, ton sourire en image de synthèse et ta dentition de carnassier végétarien.

L’homme moderne sait qu’il sera le dernier, mais il préfère railler le passé et prendre le peu d’oxygène qu’il reste du globe en otage.

La ville, elle, elle sait, elle le sent, elle se décompose peu à peu, au fur et à mesure que l’heure sonne et qu’elle oublie les morceaux de vie qui l’anime.

A vrai dire, je me suis souvent demandé en disparaissant progressivement dans la foule désorientée des grands jours de consommation, ce qui distinguait un kamikaze d’un suicide collectif ?

C’est peut-être que l’un des deux se pose encore des questions, alors que l’autre a arrêté pour aménager son emploi du temps !

Quand il n’y a pas plus de cris que de bruit, on peut s’attendre à ce qu’il y ait plus d’absences que de silence.

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la-cite-de-la-peur

l’universalisme sélectif et le communautarisme global



La peur est un instinct naturel et primaire.
La marchandisation de cette dernière atteste que la culture n’aura jamais le dessus sur le jeu de la chaîne alimentaire.


La peur est le moteur et le copilote des redécoupages territoriaux, de la lutte des religions pour le leadership, mais également des fantaisies dogmatiques se construisant pour ou contre l’économie.


La mécanique humaine concède le bénéfice du doute à la diplomatie, tant que celle-ci est rentable.


La peur est le baromètre idéal pour scanner l’électorat national, pour fédérer les extrémistes et les modérés ou, enfin, pour façonner des guerres à l’image de la sophistication technologique et scientifique de la barbarie.


Depuis que l’universalisme sélectif et le communautarisme global pratiquent les mêmes techniques commerciales, seul les modalités financières font basculer notre choix.



Pour expliquer les différents types de peur, il faut les contextualiser pour ne pas les vendre comme une maladie unilatérale.

La peur animale, communément appelée peur de l’autre, relève plus de l’humanisme véritable que de la pathologie excusable.

Pour exister, elle doit paradoxalement, soit maintenir l’individu à l’état de présence, soit standardiser ce même individu à l’état de franchise.

La phobie des uns n’annihile pas l’empathie des autres, car les vases communicants ont leurs limites.

D’une haine passive à un génocide entre amis en passant par le meurtre anodin, la peur instinctive domestique ses pulsions pour les rendre justifiables.

La peur stratégique s’apparente à une alchimie contrainte entre survivance originelle et opportunisme moderne. Les calculs font les frontières, l’improvisation les disloque.

La bonne gestion d’un espace a pour fondation unificatrice des lois sécurisantes basées sur la peur. Mais l’utopisme rempli mieux le profil de poste dans les livres d’Histoire. Alors parlons d’idéal de société.

Tous les mobiles discutables ont pour cause un bouc émissaire étant tout le monde et personne à la fois. Le but de la manœuvre est de drainer l’opinion publique et les enquêtes de sondages privés vers la caution des conséquences éventuelles.

S’émouvoir du pragmatisme politique, voire sanguinaire, est assez vain puisque c’est cette émotion qui est la source de cette action. La peur est le meilleur moyen d’arbitrage du contrôle social.

De nos jours, la peur n’est plus un sentiment, elle est de l’image dans nos contrées occidentales. Ceci indique beaucoup de choses sur notre prétention à la fraternité au nom de la fin écologique du monde.

À quand une chaleureuse soirée de charité où des mécènes subventionneront la recherche pour la phobie pour tous ?

peur sur la ville

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Je n’arrive pas à choisir entre un monde sans nucléaire et une zone démilitarisée
(Humour Noir 0 – Fiesta en Corse 1)

miss-corse

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