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Posts Tagged ‘géolocalisation’

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– Je compte inventer un vaccin contre la calvitie permanente des félidés d’appartement, je le jure sur la tombe de mon aspirateur. RIP Bro…

– Une perturbation de plus à la Sncf entre le rail du matin, la lutte des classes à la pause déjeuner et le train-train du soir…

– Je préfère la télépathie au Wifi…

– Ma machine à écrire commence à me taper sur les doigts…

– Noyée par le son du périphérique, ma tour verticale faisait partie d’une famille si nombreuse que j’en perdais l’horizon de vue…

– Tête en stand by, bouche pâteuse, paupières scellées, valse des sirènes, pneus qui crissent, quota de klaxon et la ville redémarre…

– Une erreur de trajectoire d’un flash-ball, c’est prévisible comme un lycéen dans la rue…

– Si les rebelles sans cause(s) sont dans la rue, alors les claviers et les écrans sont orphelins…

– Je suis en pleine Inception, enfin peut-être…

– Je préfère la publicité à l’information…

– Les ordres ressemblent de plus en plus à de la prévention, ou l’inverse…

– J’ai le système immunitaire des cicatrices du monde moderne…

– La préfecture de police et les syndicats ont un point commun : la mythomanie…

– L’avenir de la mobilisation, c’est la géolocalisation et une frappe chirurgicale…

– J’avance en autoreverse sur une timeline en forme de cul-de-sac…

– Une génération qui s’ennuie hésite toujours entre un crucifix et un gode ceinture comme projet de société…

– La mort est un effet secondaire de la vie…

– Je ne vendrai pas mon âme, mais je veux bien la louer…

– Je n’ai pas changé, je suis toujours le même en doo rag ou en cravate…

– The céréale killer inside me…

 

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– C’est une attaque à mains armées en 140 caractères ! Ne touchez plus vos claviers, reculez de vos écrans et tout se passera bien, peut-etre

– Parles à le déduction fiscale, ma banque est malade…

– Trollalalère…

– Je download plus vite que ton nombre…

– Après 20 ans de breakbeats, les Bpm ont eu raison de mon occiput…

– J’ai retrouvé mon 6ème sens – entrain de buller au sommet d’un building – enfermé dans une case…

– L’ascenseur social ? Mieux vaut en être le créateur qu’un passager…

– J’ai une chronologie alternative, des trous de mémoire plein mon agenda, un bug dans le Karma et une conjugaison aléatoire…

– Pimp My Hypothalamus…

– Nous enregistrons tout pour mieux effacer et certainement pas pour se souvenir de l’avenir…

– L’homme invisible existe ! Il vit dans une société indifférente…

– Il y a une infime frontière entre la procrastination et la cryogénisation…

– L’amour matériel ou la machine à sentiments réside dans l’espace intercostal…

– Patte à modeler et pensée modulaire…

– Le gentleman cannibale mange toujours Bio…

– Jedi mind trick fail on my cat…

– Quelqu’un pourrait-il lire à la place de la petite voix dans ma tête car elle sonne faux…

– Je voudrais bien lire entre les lignes, mais je ne serai plus à la page ou enfin en marge…

– J’attends le dealer de caféine en gobant des cachetons de blé complet…

– Artisan certifié en aérophagie compulsive et matinale…

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Je n’arrive pas à choisir entre la baisse des inscrits et la hausse des voyeurs
(Chômage 0 – Big Brother 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre la géolocalisation et la géolocalisation
(Facebook 0 – Otage(s) 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre le besoin de fuir et l’instinct grégaire
(Île deserte 0 – Géolocalisation 1)

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Une boîte au-dessus de nous, une boîte au-dessous de nous, une boîte dans une autre ou l’inverse et peu importe, je continue à la regarder…

Une boîte sur mesure à sang pour sang pour satisfaire le remords de bénitier de mon karma et les aléas économiques du facteur chance. Elle me colle à la peau, elle m’enveloppe comme personne ne le pourra, elle m’emprisonne à jamais jusqu’à l’expiration de ma garantie, elle me préserve de la lucidité de mon âme, elle me réanime puis m’anime mécaniquement dans les bras d’une autre boîte. Une boîte sur mesure sans cloison ni voisin – sauf exception médicale – pour m’affranchir de ses limites, mon petit pied-à-terre en location, un bordel à ADN par dotation, une fabrique à cicatrices en commun, une preuve circonstancielle pour les pompes funèbres, un album de souvenirs pour faire patienter les autres boîtes. Je n’ai rien d’un écorché vif, elle est tout ce que j’ai, mais elle ne m’appartient pas, elle s’appelle revient.

Une boîte à ciel ouvert dans une tête se refermant sur elle-même, un garde-fou moral ou une évasion idéale avec laquelle je dois négocier à chacun de mes pas de travers sur le droit chemin, à chacune de mes respirations coupables une télécommande à la main. Elle demeure l’ultime rempart à la géolocalisation, elle se présente comme un ami imaginaire à défaut d’être présumé, elle me parle selon son bon vouloir avec un ton paternaliste et prophétique, elle ne condamne pas mes outrages journaliers, elle s’en lave les mains en me laissant seul avec un Dieu quelconque pour négocier le pardon prévisible. Une boîte à faire semblant avec ses semblables, je ne pourrais l’offrir à personne en dépit de mes sentiments d’usine, et oui je suis seul avec elle mais au moins je peux rire de tout sans inviter l’avis de tout le monde. Je finis par croire en elle, à défaut de moi-même et plus le temps nous passe dessus au ralenti, plus on l’aime lorsque les morceaux d’Amour profitent des cimetières pour me quitter.

Une boîte ferme et définitive autour de moi, pour toujours, en attendant le dur labeur des lombrics, cette boîte ma dernière maison et ma première fois d’après la réincarnation, j’en viens à regretter mon HLM, l’agoraphobie du covoiturage à la chambre à coucher, et même les autres. Elle ressemble à s’y méprendre à l’ennui mortel durant ma carrière scolaire tout en me rappelant la léthargie au sortir de table lors des réunions consanguines avec patronyme en commun et intimités divergentes. Elle prononce la fin du bonheur des uns et de la litanie des autres, elle provoque le vide et réclame des comptes en mettant la Foi face à ses responsabilités, elle promet l’infini à qui veut l’entendre au lieu d’accepter les faits. Une boîte à faire la fortune des fleuristes, à ritualiser le pèlerinage des fumistes, à faire gémir et pleurer de rire, à construire les iniquités théologiques, à conserver intacts les liens qui nous sanglaient jadis. Je dois dire enfin apaisé que j’ai finalement trouvé sans le savoir ce que j’ai vainement cherché auprès de mon prochain. La paix ? Soyons sérieux, le silence.

Une boîte au-dessus de nous, une boîte au-dessous de nous, une boîte dans une autre ou l’inverse et peu importe, je me ferai incinérer…

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