…Feuille blanche, trop propre pour être honnête recherche stylo bic qui fuit plus qu’il n’écrit pour les marginaux négligeant les lignes quitte à oublier de se tenir à carreau, à arrondir les angles dans son pré carré millimétré, calibré, cambré jusqu’à être nez à nez avec le ciel, le regard collé à cette flaque d’eau sur le sol de cette ligne de conduite sous tutelle où l’avenir s’appelle Minitel, s’épelle par voyelle à l’hôtel, les culs et les cultes y sont voués, loués, l’esprit ne s’achète plus depuis que tout le monde s’assoit dessus, déçus, en dessous de vous, les sous sont le son à la mode pour échanger du temps contre du pouvoir aléatoire en parlant des miroirs comme on catalogue les derniers premiers à regretter ensemble, à se remémorer seuls dans le noir, dans cette pièce à l’abri de tout, de vous, de nous car à la dérive loin des rêves, il est si facile de prendre des virages pour des rivages, des grandes étendues inconnues où nager, où se noyer de l’infini à conquérir et personne n’aura à y atterrir, bienvenu c’est froid, c’est neutre, c’est lisse, peut-être même glacé, ce n’est rien, juste une feuille, une feuille blanche…
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Kinder Post : À la chaine, à la frappe, à l’ancienne
Posted in 36 15 Me Myself & I, tagged ancienne, chaine, daniel de vue, frappe, Game, hôtel, Kinder, Minitel, stylo bic, under byen, unoder, Zara Picken on octobre 21, 2011| Leave a Comment »