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Je n’arrive pas à choisir entre le bruit et les odeurs
(Vuvuzelas 0 – Figaro.fr 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre la culture et et l’art
(Le pourquoi 0 – Le comment 1)

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C’était mieux avant. Évidement seul le passéisme du voisin est ridicule, s’il revêt ses apparats de mode privative et de modèle économique dominant, tout va pour le mieux. Je trouve étrange de voir en permanence des adultes se promener librement en plein jour avec leur doudou comme s’il représentait le must de quelque chose. Je suis presque sûr que nous nions les petites commémorations quotidiennes et gadgets sous prétexte d’en parler au futur. N’est pas nostalgique qui veut, mais n’importe qui peut brandir un acte de propriété sur l’enfance et son merchandising !

Parfois, j’entends dire « je veux posséder le vintage dernier cri en série limitée », non, il serait plus juste de dire, « je veux faire comme les autres », c’est à la fois constitutif et pathétique, mais face à la joie d’un enfant ou d’un adulescent que dire ? Rien, si ce n’est qu’en le laissant jouer, il ne nous emmerdera pas. Et bien cette absence de cadre pour l’enfant/adulescent roi a engendré la génération des fanatiques du Polychlorure de Vinyle, absolument prêts à canoniser le passé afin d’en faire un presque futur.

Le plus souvent, j’arrive à accepter que la vieillesse chérisse ses idéaux morts en même temps que la jeunesse, mais je n’arrive pas à me figurer comment on peut sérieusement vouer un culte à quelque chose que l’on a perdu et que l’on ne récupéra qu’à la condition de se reproduire, et encore, par procuration. À la lumière de cela, il apparaît clairement que nous n’avons pas de combat. Nous pouvons au mieux nous donner bonne conscience durant nos loisirs bio, écologiques ou humanitaires devant la télé-réalité du 20h. Et sans lutte à mener, on s’en retourne à ses premiers amours là où l’on était un héros, où l’on était encore quelqu’un, c’est une juste prison pour certains.

Le jour où le futur est venu détrôner le présent à coup de circuit imprimé, je crois que j’ai perdu la notion du temps et de l’espace, en dépit de la paupérisation ambiante. Les années 80 étaient une époque de course à la réussite qui n’a pas su négocier correctement le virage de l’égalité à bas prix. Les présidents tombaient comme des mouches et le trafic de drogue était encore un meilleur marché que l’immobilier, mais tandis que l’Europe cherchait son mode d’emploi, le Japon a appliqué le sien à l’échelle du réservoir à patriotes, le jardin d’enfants. Les parts de marché ont remporté la guerre contre les idéologies, il ne s’agissait plus de penser pareil, mais de consommer pareil.

L’uniformisation était en marche et nul ne pouvait l’arrêter, trop occupés que nous étions à jouer avec notre temps à coup d’algorithme et de pixel. La révolution quelle qu’elle soit fait rompre toutes les virginités, fort logiquement ce moment est à jamais gravé dans les mémoires quitte à le revivre éternellement. Alors, peu à peu, j’ai pris conscience de l’infiniment petit et de ma place dans le grand tout, dès qu’il a pu tenir insidieusement dans la paume de ma main. Il faut croire que la miniaturisation et la démocratisation allaient de paire dans le monde pacifié de la guerre tranquille où l’espoir dûment promis est interdépendant de l’effort national. En bref l’esprit dans le nano et la chaire dans le global. Adieu philosophie et universalisme.

Je me rappelle notamment avoir vu l’Histoire fuir les livres pour un écran, peu importe les pertes, les Hommes doivent rester dans la cadence du temps au risque de lui échapper. Pourquoi regarder Dieu vers le ciel, puisqu’il est en face de nous à la demande et bientôt partout en couleur ? Mais du haut de mes neuf unités, le mur de Berlin à mes pieds et Tchernobyl toujours quelque part au dessus de ma tête, j’étais bien loin de ces considérations cruciales et je m’enfonçais avec mes semblables dans l’hypnose du divertissement de poche, accompagné de sa surenchère économique. Nous sommes passés de l’imaginaire personnel à la fiction industrielle en poussant naïvement sur deux simples boutons et une croix multidirectionnelle. Les années passent et la programmation parentale subsiste tant bien que mal, la carrière nous entraîne pour notre bien vers un bonheur censé combler ce manque. Parfois narcoleptiques, souvent chronophages, il nous faut bien des histoires à dormir debout pour rester éveillés ensemble à chanter, scander, acheter le passé afin qu’il nous survive. Alors, il faut jouer à l’enfant dans un costume trop grand pour être honnête et personne ne sait pour combien de temps.

Par la suite, l’Histoire était devenue un jeu vidéo propre et démocrate, invoquant le passé pour justifier son avenir.

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Je n’arrive pas à choisir entre l’imagination et la réalisation
(Un pouvoir 0 – Un produit 1)

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La révolution ne sera pas télévisée, certes, mais elle ne sera pas internet non plus.

Parfois, j’aimerais être un de ces rebelles de clavier transformant n’importe quel idéal en denrée périssable, ces mêmes mascottes épaulées par leur horde de courtisans croyants mais non pratiquants.

Je pourrais jouer au justicier cimenté aux sentiers battus et enfiler un de ces costumes de leader bon marché toujours trop grand, malheureusement je préfère les échecs personnels aux promesses universelles, question d’éducation.

Dieu soit loué ou acheté à crédit, les fidèles les plus fondamentalistes créent des complots de toute pièce pour alimenter en fantasmes la mythologie de la censure au pays de la transgression gratuite.

Ces faiseurs d’opinions et donneurs de leçon – n’y a-t-il pas là un conflit d’intérêt ? – balbutient plus qu’ils ne commanditent, fort heureusement leur auditoire d’agent neutre rêvant de devenir des agents dormants n’a rien d’autre à faire que de s’adonner à une petite séance d’exhibitionnisme sur n’importe quel réseau communautaire.

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Dans l’ère de Narcisse, il est plus que facile de se construire des ennemis sur mesure tout en se soustrayant à la liste des accusés providentiels.

La résistance passive est perdue par l’offre du temps à perdre et les préceptes du petit militant de base illustré, les maquisards sont écartelés entre les menaces de morts imaginaires et les assassinats verbaux contre le pouvoir forcément en place et leurs vassaux fatalement de circonstance.

Comment appelle-t-on une ou des personnes qui prennent le pouvoir, politique, médiatique ou autre, sans consultation et au nom du plus grand nombre tout en l’intimidant, poliment, mais fermement si cela s’avère nécessaire ?

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Lorsque l’on commence à parler, à penser à la place des gens, c’est souvent qu’ils sont assez loin des ambitions de ceux qui les invoquent.

La croisade a toujours été un marché porteur, l’effritement de l’audience globale du « message » permet la viabilité d’un nouveau modèle économique à l’échelle de un.

S’acharner sur un Homme à terre, seul ou en groupe, cela est devenu une marque de conviction, voire de courage, au regard des crimes prétendus et imputés à la future victime, selon l’empathie au menu du jour de la majorité.

Alors si penser comme le plus faible permet une justice compensatrice, la loi du plus fort est un préalable raisonnable à l’espérance la plus infime.

En opposant une utopie dorénavant terre à terre à des remèdes miracles mais non échangeables, le bureau des affaires sociales et internationales s’offre un avenir proportionnel au besoin de coupables.

Les nouveaux héros de la raison pour tous ne font pas dans la compréhension, car en cas de victoire aux jeux du cirque, que valent les explications ? Demandez aux lions !

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Si ce peuple opprimé et bafoué a le droit de se divertir aux frais de l’Etat, pourquoi les défenseurs des causes en tout genre protestent contre la subvention d’un concert de l’idole des jeunes, de la majorité ?

L’opéra et les théâtres sont le pan de l’économie culturelle le plus pris en charge par les pouvoirs publics peut-être en vertu de l’Histoire, du patrimoine ou de l’exception culturelle mais certainement pas au nom du nombre.

Outre les écrans de fumée de projets socioculturels, la plupart des Français ne vont pas s’abreuver aux deux mamelles de l’orgueil officiel, non pas par mépris de la programmation ou par allégeance aux contre culture, mais tout simplement faute d’argent et surtout de temps.

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Immoralité : Bon sens et bonne conscience, ne font parfois pas bon méninge…

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