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La génération des self-made men et des working girls de la fin des années 80 a engendré une espèce en voie d’expansion, bourgeoisie d’occasion, parasites universitaires, rebelles sans cause avec de fausses nécessités et une vraie cécité.

Les Punks à chien(s)

Ils auraient dû paupériser le niveau de Science Po ou de l’ENS avant que les iniques quotas qui abritent moult sportifs repentis et chanteuses de r’n’b en désintoxication n’exécutent leurs basses besognes.
Nos Punks à chien(s) téléguidés par leur éducation judéo-chrétienne auraient dû intégrer le fleuron des industries françaises, peut-être auraient-ils écrit un de ces essais bon marché sponsorisés par le Café de Flore. Mais une autre optique s’offre à eux, plus dans l’air du temps : trouver un emploi de polémiste modéré sur les ondes du service public.

La cause ou le but :

Venons en au cœur de cette forfaiture aux odeurs aléatoires. Concernant leurs ambitions, leur amour des grands espaces et de l’air libre en bocal n’égale pas l’organisation et la passion du rail de l’ultra gauche.
Non, non, non, nos amis en casquette et à l’hygiène relative sont anti politique, anti police, anti système, anticonstitutionnellement, anti mondialisation, bref anti tout, mais lorsque qu’un emploi aidé balance sa croupe administrative, quand la période des subventions municipales bat sont plein, quand la mendicité est tolérée, on entend plus personne…
Moralité : le Punk à chien est le chaînon manquant entre l’altermondialiste et le S.D.F.

Le fond de commerce :

Le misérabilisme fonctionnel et le sentimentalisme victimaire de ces persécutés ayant le luxe de leur vagabondage ont donné naissance à une adolescence déjà trentenaire, scarifiée par le choix du diktat berlinois, tatouée grossièrement mais idéologiquement par de la symbolique tribale et, surtout, le piercing fantaisie créant des appels d’air sur l’intégralité de leur peau afin de laisser s’échapper les effluves de mauvais alcools et de cocaïne discount. C’est la banque du don d’organe qui va fermer boutique.

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Haute couture :

Nous tombons ici dans le domaine réservé des Punks à chien(s), la mode :
– bien loin du laisser aller de clochards célestes, nos propriétaires de squattes d’artistes et de camionnettes Renault couleur début de vomissement et fin d’orgie lors d’une rave ;
– les Doc Martens salies juste comme il faut, des jean lacérés comme ceux de Pete Doherty qu’ils écoutent secrètement ; mais n’oublions pas le principal, des trous savamment dispersés avec minutie pour créer de l’aérodynamisme et dans le respect du Grenelle de l’environement.

Conseils du salon de coiffure :

Il y a deux classiques dans la famille des Punks à chiens :
– Premièrement, le crâne rasé de base ou l’acte fondateur de la rébellion de bénitier et la transgression lors des brunchs avec belle famille ;
– Nous sommes dans un pays démocratique, chacun peu s’humilier librement et publiquement en imitant la population consanguine de Jamaïque, des dreadlocks blondes, rousses, châtains, pelliculaires, encrassées et biodégradables pouvant accessoirement accueillir des acariens ou des sans papiers.

Les chiens :

La parure de base, le compagnon idéal et ornement de société par excellence, le chien du punk pour une défense toujours illégitime, l’attaque préventive sous influence de Champomy.
Le chien du punk, une main droite à quatre pattes.

La procréation :

Les punks à chien(s) se reproduisent, leur bébé se trouve quelque part entre la substitution de chien de punk et la normalisation administrative ;
Il naissent entre une fange artistique et le coma éthylique de leurs géniteurs, ces bébés ont des noms de lessives ancestrales ou d’energy drink à la mode, tout ça pour quelques pilules oubliées et un nombre incalculable de capotes trouées.
C’est le chien qui va être triste.

Bilan du Punks à chien(s) de Toulouse :

Entre la bohème bio et la souillure acceptable, les Punks à chien(s) symbolisent votre refus de différence au nom du n’importe quoi, votre besoin de déférence devant n’importe qui ;

Les Punks à chiens sont une projection sociale d’un ordre stérile, cet essai perpétuel jamais réalisé, un regroupement pathétique du syndicat de l’inertie permettant le changement à qui veut l’entendre, à qui veut l’attendre.

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