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Posts Tagged ‘chômage’


Je n’arrive pas à choisir entre le statu quo et le mercato
(Chômage en banlieue 0 – Rama Yade 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre la baisse des inscrits et la hausse des voyeurs
(Chômage 0 – Big Brother 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre la sélection non naturelle et le terrorisme de salon
(Chômage 0 – Stuxnet 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre 364 jours et le 1 Mai
(Chômage 0 – Travail 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre une retraite vitale et l’ordre élyséen
(L’école des points vitaux 0 – MGMT 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre le chômage de masse et un twitter jacking
(Tradition 0 – Mode 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre l’hégémonie pour tous et 20.000 chômeurs de plus
(3G 0 – Loterie Nationale 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre le père Noël et le père fouettard
(Nicolas Sarkozy 0 – Jean-Paul II 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre le chômage et le travail
(Indemnité 0 – Précarité 1)

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les petits papiers

Il fut une époque où j’habitais une tour chancelante en face d’un lycée usagé.

Chaque année, même heure, même punition, c’était le même rituel, entre gueules de bois prémonitoires et industrie du Kleenex, un bout de papier allait séparer les Hommes fonction de leurs k€.

Au début du mois de juillet, l’autre côté du trottoir était le théâtre de la satisfaction du juste, des soulagements complices, de victoires usurpées et des larmes coupables.

Des accolades pragmatiques aux euphories hormonales, les réjouissances collectives laissaient secrètement place à l’ère des ambitions, sans cette dignité se cachant dans les livres.

Une fois le fixe d’avenir radieux dans une sordide faculté inhalé, les perdants du jour, voire de toujours, traversèrent le dit trottoir afin de siéger sur un de ces bancs de fortune qui jouxtaient péniblement le mien sous ce soleil teinté dans ma cuvette lyonnaise.

D’une envie de suicide provisoire à un besoin de solitude sans conjugaison, tous les moyens sont bons pour combler le trajet jusqu’à la maison où la réponse définitive précèdera les cris primaires ou le misérabilisme compatissant.

Sur leurs visages, le plus lucide des alcooliques en herbe pouvait lire que la norme sociale et la prise d’otage familiale avait eu raison de leur futur, le temps d’une année.

Entre les sanglots de circonstance et les regards vides de sens, le monde allait donc se résumer à une histoire de papier, enfin de sans papiers, de ceux qui font les pédigrées à ceux qui peuvent tout acheter.

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