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Posts Tagged ‘bureau’

La nuque lâche, la lèvre inférieure pendante et les narines gonflées, j’attendais un signe du destin ou une marque d’affection de mon chat. Aucun des deux n’étant venu jusqu’à mes oreilles, je me suis alors lancé à une allure nonchalante et j’ai sauté à pieds joints dans mes charentaises avant de pénétrer précipitamment ma chambre noire maculée de blanc.

J’aurais bien voulu faire marche arrière, mais quitte à tourner en rond autant le faire vers l’avant.

Pour ainsi dire, ce sont les mots qui ont traversé ma tête au bord de l’implosion lorsque ma chaise a reçu le côté pile de son locataire en pleine face et que mes coudes se sont empalés lourdement contre le rebord métallique et glacial du bureau, orphelin des traces de la crème Nivéa que j’y déposais chaque jour. Aucun doute, il s’agissait bien d’un rendez-vous, le premier après une rupture pour sûr, il s’agissait de se faire pardonner.

Tant de mots m’ont échappé depuis la dernière fois, il faut bien vivre des choses, peut-être même avec des gens, pour leur donner un sens les éloignant du commun des mortels éructant des onomatopées depuis leur console de jeux vidéos. Bref, j’y suis, j’y reste !

Le tournant m’attend et je n’aime que les lignes droites, spécialement lorsque, comme moi, on cultive une haine passive pour les freins. Le calendrier a pris de l’avance et je me dois de le rattraper sous peine d’en avaler mon bulletin de naissance avant ou après l’heure dite.

À chaque nouvelle édition de cette farce j’ai comme un tressaillement, comme une hantise, comme un complexe, celui de me répéter, en public qui plus est. Je ferais bien la nique aux habitudes, mais de qui pourrais-je me plaindre ensuite ?

Le déjà-vu me guette, j’irais presque jusqu’à prier le danger —moyennement mortel— pour ne pas me perdre dans les banalités des gens civilisés, mais le temps ne me laisse nullement le choix, la merde est déjà jusqu’à mon cou ! Il va me falloir nager —toujours un peu plus seul et à contre-courant— sans couler, durant un an de plus. Et cela sans savoir pourquoi. Après tout si le jeu est ma vie, je devrais en disposer comme bon me semble, sans rhétorique judéo-chrétienne tambourinant dans ma tête à chacun de mes désirs d’évasion définitive face à mon manque d’avenir.

Alors plutôt que de m’en plaindre, j’ai pris la décision de faire chier mon monde, sans aucune discrimination. Et tandis que je me saignerai afin de conserver tant bien que mal mon âme, mon identité, ma nationalité et mon abdominal, je verrai le temps me rattraper avant que je n’aie fini quoi que ce soit.

L’instant fatidique, hein comme ils disent! Le geste crucial, oui comme ils le grommellent. Le choix décisif comme ils le prédestinent sûrement. J’en suis là au moment où je vous écris. Pas une virgule de moins, pas une virgule de plus.

Je ne sais pas comment vous allez, ni où vous étiez. Internet, notre cordon ombilical, est bien trop omniscient pour se préoccuper de ces détails, mais parfois j’y pense, seul, posté de l’autre côté des pixels. J’aurais le souhait de voir vos visages, vos rides, vos regards en bout de page, en fin d’écran. Mais maintenant il est l’heure et la minuterie du blog n’attend pas.

Texte. Posté. Que sonne le glas ou le départ, je m’en moque à vrai dire. Mon reste d’humanité ne se préoccupe que de l’instant sans le prendre en photo, sans le prendre à défaut, sans le prendre à témoin, rien de tout cela si ce n’est rester là, à ses côtés. Il est parti plus vite qu’il n’est venu, un peu de quiétude avant que le quatrième pouvoir et ses bottes pleines de culture ne viennent détériorer nos derrières pour le bien de tous.

La rentrée est là, elle est censée arbitrer les saisons, légiférer sur les retrouvailles, juger ses prédécesseurs, rentabiliser la nouveauté. Mais c’est peine perdue, le temps nous a échappé depuis que l’on sait tout, tout le temps. Certes, nous n’avons plus rien à consommer, mais il nous faut un objet pour ne plus le faire. Ainsi va la perte du monde, le cul entre le tout et le rien.

Alors peu importe l’heure aléatoire et le jour toujours J, brisez vos montres puis vos iphones puisque plus personne ne regarde les horloges. Je reprends les armes en main et le plan de bataille dans un coin de ma tête, en pleine rupture à l’amiable entre son ambition et son bonheur. Du haut de mon trône sans cour, je tiens en respect les choses pour combattre leurs idées.

Mais ne vous méprenez pas, ne voyez pas de grande cause pour laquelle je pourrais mourir, cherchez plutôt l’obsession pour laquelle je me devrais de pourrir. Je me dis secrètement qu’avant la décomposition en terre croisée, il faudrait que j’en passe par l’âge mûr et peut-être, à force de travail, sur la dépouille de l’âge d’or.

Ceci étant, j’ai beau chevaucher mon imagination pour accoucher d’une histoire à dormir debout afin de vous hypnotiser, dès que ma monture me renvoie à terre sans préavis, mes fantômes galopent dans le rétroviseur et mes démons font les choux gras des unes de la presse libre —de tout. À deux ans «d’un concours de t-shirts mouillés»1 au suffrage universel, il est de bon ton de prendre en otage ceux qui ne peuvent payer de rançon.

Et puis voilà, je remonte sur selle, le paysage et la psychanalyse en valent le détour. C’est ce que dit le dépliant concocté par l’Office du Tourisme au sujet de mon royaume étriqué —tenu en joug entre une fenêtre souillée par l’été et une porte à la poignée grinçante— celui-ci me vois comme je suis et non comme je sais. Ainsi est ma prison, une zone d’ombre qui ne tolère pas plus le jour que la nuit, les rires que les pleurs, j’y suis à l’abri comme nulle part ailleurs, mais je n’en sortirai pas indemne. Et vous ?

Je suis épié de toute part, les murs de mon huis clos se rapprochent de moi au fur et à mesure que mes doigts puis la paume de ma main balayent l’épaisse poussière de mon outil de prédilection. J’ai comme une montée d’adrénaline, le corps en ébullition, les lèvres sèches prêtes à être humectées. Mes ongles auraient aimé être rongés pour profiter de l’instant et passer outre leur flegme. Ma vie se joue sur un bouton, c’est de cela dont il s’agit !

Touche après touche, couinement après couinement, je retrouve ma routine à quatre temps logée dans mon casque. Ce bruit sourd ne masque pas ces blancs prisonniers de mon ventre que rien ne comble lorsque que je me perds entre mon esprit et la vie en fixant l’écran. Si vous vous demandez, proches ou anonymes, où je suis caché lorsque ma vue se remplit d’absence, sachez que je suis ici. Bien loin des problèmes d’hygiène de la morale qui fabrique des coupables au gré des caprices de l’opinion et à la fois si proche du vide qui meuble nos importances toujours plus urgentes. On peut se dire que des lauriers aux chrysanthèmes, il faut plus de patience que de temps.

Me voilà de retour chez moi dans mon univers monochrome où chaque chose est à sa place dès lors qu’elle ne bouge plus, qu’elle ne parle plus, qu’elle ne respire plus. Le calme, celui que l’on n’achète pas. Et oui je n’aime pas l’ordre, mais la géométrie, puisque que je ne vois pas de règles, mais juste des ensembles. Un pied dans le global, l’autre dans le pragmatisme, je me construis une petite réalité dans mon monde aussi froid qu’assassin où je ne cesse de taper pour mieux effacer. Pas de souvenir à chérir, pas de regret à rétrocéder. Chute, silence, je tourne, en rond, dans n’importe quelle direction. Mais au vu des bouchons sur mes comptes en tous genres, il y a doit bien y avoir un chemin pour que tant d’anonymes s’y précipitent sans connaître la destination finale. Alors, donnez-moi la main à la vitesse de notre époque, nous ne sentirons pas le mur nous rentrer dedans.

Cet été, dans mon dos suspendu à mon cou, le soleil se cachait pour mourir et ce matin pour la rentrée, Dieu se fait une joie de pisser, en sifflant de tout son vent, sur le toit de mon immeuble encore en vacances, toujours en partance. Et plus la pluie pilonne le Velux, plus je sens qu’il en veut à ma vie, enfin à mon silence en tout cas. Il a mis un contrat sur ma tête, mais il n’aura rien avant l’expiration. Ni repentir, ni confession. Pour cela il devra faire la queue comme tout le monde ou passer par Amazon.

Alors rien de neuf pour tout vous dire, en bout de page, en début de rentrée, de bureau en bureau, de porte en porte, de fenêtre en fenêtre, d’urinoir en urinoir, la tête baissée, le dos voûté, la respiration maîtrisée, les pupilles dilatées, j’ai trouvé le refuge qui me manquait entre quatre murs. Celui que l’on réserve aux imbéciles et que l’on interdit à ceux cherchant la paix intérieure une arme sous les doigts. J’attends que l’on vienne m’en déloger en serrant mon clavier contre moi.

*Copyright : Florent Picollet

1 Taïpan, Au feu à droite, Je vous aime, 2010.

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Le programme de cette rentrée 2010/2011 à partir du 14/09/2010 :

Tous les mardis  : «The Lost Timeline», puisque tout va trop vite et la mémoire vacille, un petit retour en arrière des punchlines perdues dans le 2.0

Tous les vendredis : «500 mots plus les frais», tout est dit : une poignée de mots allant de l’auto-fiction à la folie pure

Et n’importe quand, de la façon la plus arbitraire possible, je vous délivrerai un «Kinder Post», celui-ci pourra être un « 36 15 Me Myself & I », un « En vers et contre tous », un « Explicite lyrique et sans complexe », un « Ghost post », une « Prévision de l’observateur » ou un « RDLRDLS »

Et ce jusqu’à janvier où il y aura une refonte totale du blog, ainsi que de son contenu. En attendant, je travaille à écrire un autre morceau de moi que, cette fois, vous pourrez avoir entre les mains.

Prenez le temps, avant qu’il ne vous prenne

Foutraquement…

Ps : Tous les jours « Une certitude du doute… »

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Je n’arrive pas à choisir entre sénilité climatique et le remède apocalyptique
(Canicule 0 – climatisation 1)

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Il y a certains refrains auxquels je ne peux pas vraiment échapper, du bac à sable et ses luttes des classes par textile interposé aux séminaires des pions interchangeables travaillant pour une quelconque entreprise, alors écoutez religieusement la bonne parole qui vous veut du bien, sociabilisez-vous, que diable !

Jadis, je recherchais le calme et le recul d’une vie d’ascète sans embrigadement ou de l’une de ces misanthropies humanistes, force est de constater que ce monde du rendement à tout prix n’est pas configuré pour moi, alors je dois rentrer dans le rang des rebelles sans causes et accepter les amitiés biodégradables et les amours prépayées.

Je me rappelle par flashs, en me baladant les soldes venues dans les rayons consuméristes d’une galerie marchande, comment, au nom du partage et de l’hypocrisie, ma génitrice m’a inconsciemment appris à soudoyer mon prochain, l’innocence cela n’existe pas, enfin il n’y a pas de place pour elle dans la loi populaire d’un prêté pour un rendu – ceci ne s’applique à la perte de la virginité – que ce soit un jouet, un jus de pomme ou un coin du jardin d’enfant.

Et, à l’heure fatidique de l’âge de raison voire de résignation, je conscientisais ce guide de survie en société inextricablement amputé de l’honneur, de la dignité et de l’amour propre. Ces valeurs d’un autre temps m’ont été inculquées tant bien que mal sur l’une des cuisses de mon géniteur au moment du sermon dominical – après la messe et avant Téléfoot – mais ont trouvé un réel écho dans l’un de ces dessins animés du matin où recherches personnelles riment avec violence générationnelle.

Après le chômage de masse et la sélection génétique à l’embauche par l’une de ces erreurs statistiques, j’accède enfin à la vie active et ses vicissitudes faites de machines à café et de traîtrises promotionnelles. Avec suffisamment de cicatrices dans le dos, mon expérience m’a prouvé que de l’usine automobile en périphérie urbaine, aux studios de création importateurs de cocaïne, en passant par la radio associative et ses idéologies pacifistes, mieux vaut être hétéro-flexible que dominateur car la machine n’aime pas les exceptions, elles se nourrit des exemples.

Comment suis-je passé des timides et inavouables préliminaires d’un entretien à la nymphomanie bureaucratique et ses tickets restaurant ? Sûrement le jour où le verbe avoir a pris le pas sur le verbe être et que j’ai compris que l’humanitaire est un marché porteur si l’on accepte la guerre !

Après la première concession, j’oscille en boitant entre le proxénétisme supposé et la prostitution avérée pour quelques cacahuètes de plus sur mon 13ème mois, voire quelques miettes d’action et une plus grande place de parking pour justifier le tarif prohibitif de mon assurance auto de luxe.

L’ambition, je ne suis pas contre, ceci étant, le cannibalisme d’afterwork et le sabotage par la rumeur durant les pauses cigarettes, très peu pour moi ! Mais quelques cabrioles désintéressées et volages au nom de la culture d’entreprise, de la cohésion sociale, ainsi que la lueur lubrique dans ton regard pourquoi pas !

Je suis souvent catalogué comme un utopiste intégriste ou un cynique psychotique – il faudrait savoir à la fin ! – alors que mon simple crime est de ne pas avoir le sourire Banania automatique lorsque j’aperçois le prototype du connard de service, galbé comme une anorexique philippine avec la personnalité d’une toiletteuse pour chiens. Autrefois, dans d’autres mœurs, j’aurais pris un malin plaisir à écarteler du regard cet épouvantail institutionnel jusqu’à ce que son unique champ de vision se réduise à ses chaussures bon marché, mais ce matin là, je me contentais d’un simple bonjour.

J’ai, pour mon plus grand malheur et celui de mon banquier, plus de passion que de raison, je prends les gens comme ils sont et non pas pour ce qu’ils font, c’est une erreur de casting peut-être pour celui qui confond instinct de conservation et plaisir terrestres.

J’ai parfois peur en voyant ceux qui ont réussi, selon leurs résidences secondaires et leur égo atteint d’éléphantiasis  souvent trop dilaté pour en profiter, jamais repus de cette boulimie de petit pouvoir ou grand manque affectif, toujours à trouver des témoins ou des victimes pour se mettre en scène jusqu’à la mise en bière pour la plupart et la glorification sur plaque dans une rue sordide pour les plus magnanimes.

Avoir un plan de carrière, hum, certes c’est une preuve flagrante d’intelligence dans le secteur concurrentiel de la vie, j’en conviens, mais à bien y réfléchir vu le peu de temps qui m’est imparti dans cette loterie mondiale sans gagnants, je préfère bêtement être à la merci de l’inconnu, plutôt que de suivre les pas d’autrui en pensant fermement laisser les miens.

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JPOD

Je vous souhaite la bienvenue, ici, chez nous, chez vous, nous n’avons pas la culture d’entreprise, mais l’entreprise de la culture.

Meeting, happening, même combat !

Vous faites partie de la famille, abandonnez votre thérapeute, Dieu et votre amour propre, nous, nous vous aimons pour ce que vous êtes, ce que vous faites.

Je dois avoir la gueule de l’emploi et un petit quelque chose en plus de spécial ou alors, les fosses communes sont toutes équipées de machines à café.

Souriez, vous êtes officiellement mort, un CDI dans le portefeuille et une hypothèque de la maison du bonheur dans les promesses de fidélité.

Maintenant, les infarctus précèdent les calvities.

Caché dans une petite boîte trop parfaite pour être vraie, j’en construis d’autres pour vous tous, avec l’espoir que vous adoriez votre prison.

Je divertis le peuple en me faisant de l’argent : où est le mal ?  Tant que l’on ne me transfère pas vers la hotline ou le service après vente.

Il y a des vices acceptables, voire rentables, alors les plus scolaires d’entre nous préfèrent les participations aux bénéfices de l’industrie des pixels à l’argent sale des paradis artificiels.

Le crime, c’est tout de même mieux depuis son salon ?

L’obésité ou l’overdose ? Tout est une question de promotion !

Je me log chaque matin naturellement d’un air supérieur entre l’automate et le pantomime, pendant que tu pointes la misère sociale sur ton bleu de travail, derrière une machine qui ne peut penser sans toi.

Parfois, je me dis que l’esclavage c’est comme la mode, à force de suivre le mouvement, on pense l’incarner.

Peu importe les coups de fouet, du moment que l’on peut les revendiquer le premier.

Des régiments d’individualistes, vivant leurs ambitions par pack de six bureaux, dans un open space respectant les règles d’hygiène, mais pas celle de l’intimité.

Nous avons tous les mêmes diplômes.

Mais forte heureusement, en phallocratie, les droits de la femme ne font pas les salaires de la femme.

Pour rester dans les annales de l’entreprise certains font des dépressions, les autres des enfants.

Je préfère mes névroses souvent imaginaires, parfois obsessionnelles, à la monotonie de cette folie remplissant mes déclarations d’imposition.

Tous pensent réfléchir différemment, mais ils agissent de la même manière, dans le même sens, vers le même but.

Mais moi, j’ai des projets, je suis ne pas comme les autres, je combats le système de l’intérieur, un jour vous verrez !

En attendant, je fais semblant, j’achète quelques machins, je possède quelques trucs, pas grand chose, toujours dans la limite de mon découvert, pour ne pas attirer les soupçons, je prends un crédit, je file droit.

Je crois en ce que je télécharge, en toute légalité.

Certains ont des croisades humanitaires ou pédophiles, les autres des croyances nécrophiles ou mythomanes, moi, j’ai juste un besoin d’exister, je ne suis pas pareil, je me suis mis au bricolage.

Les jours d’ennui, j’hésite entre faire un don ou une OPA.

Un petit décontractant après le travail, entre collègues ou seul, un remontant dans ma voiture chaque matin en voyant le bureau se rapprocher dangereusement, un petit coup de pouce une fois la porte des toilettes close.

Moi, depuis le troisième bureau sur la gauche, celui avec le portrait de famille décomposée et ma figurine Green Lanterne achetée durant mon temps d’inertie sur E-Bay entre la première pause cigarette et le dernier mail groupé glorifiant un con et sa webcam, moi, je sauve le monde, demandez à mes euphorisants remboursés mais génériques, je combats l’horloge du lundi 08H00 au vendredi 17H00.

Je veux me faire un nom en perdant mon identité, dites bonjour à l’absurde banalité.

N’oubliez pas de mettre votre nom au feutre sur votre badge, prenez une viennoiserie et attendez la première vague de licenciement économique, en silence, gêné, comme à votre arrivée dans l’ascenseur.

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