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Posts Tagged ‘Alive in Joburg’

District 9

Il y a ceux qui font les frontières et ceux qui les subissent.

La tolérance a des limites, elles sont monétaires, et quand les caisses sont vides, il faut faire le plein de spectacle.

Le meilleur dans le meurtre individuel, traditionnel, et encore plus dans celui de masse, moderne, c’est peut-être lorsqu’il est réglementé par la croyance politique en vigueur et plébiscité par les émotions de la majorité des cons, en puissance.

Cette double impunité, de la tête et du cœur, garantit une amnésie partielle et le révisionnisme nécessaire à la bonne éducation.

Au regard des réalités administratives, le réfugié de base devrait avoir la décence de penser « exode », avant de parler exil, par souci protocolaire, bien sûr.

Si un quelconque parasitage du patrimoine mondial est concédé par ces principes tendrement séniles qui ont un sens uniquement dans ces livres officiels, oubliés, alors, marcher au pas semble être le minimum à respecter, puis à adorer.

De petits Hommes, haineux, avec des liens trop gros pour les voir, préfèrent l’apocalypse acceptable à un avenir possible, tout cela au nom, du bien, du beau, du mieux.

De petits Hommes, orphelins, jouant à Dieu même le dimanche, imitent presque à la perfection la terreur inoculée dès qu’il n’y a plus personne à qui parler, la nuque inclinée vers ce ciel fuyant.

Le génocide, intelligent et économe, passe forcément par l’avortement.

L’ordre précède inexorablement le changement, dites-vous qu’un peu de chaos ne fait jamais de mal à ceux qui le décrètent, et afin d’endiguer ces menus espoirs d’évasion émancipateur, dispensez quelques cours d’insalubrités et d’insécurités dans votre camp de déconcentration le plus proche.

L’apartheid n’est plus ce qu’il était, la faute à un manque de volontaires, mais qu’à cela ne tienne, une exhumation en bonne et due forme se fera au prix de quelques sacrifices aussi accessoires que symboliques et de la découverte quasi virginale d’un nouvel ennemi commun.

Le mauvais goût de certains pour la pauvreté ne connaît pas de frontière finale.

La plupart d’entre eux ne distinguent pas natalité et pandémie, éternité et provisoire, sentence et promesse.

Si l’on veut faire un bilan honnête, l’humanité est une religion qui a fait son temps et nous ne disposons pas de suffisamment de compassion pour être des animaux, alors que faire ?

L’Homme est un loup pour l’Alien.

Entre nous, entre quatre yeux, si l’on recherche viscéralement de nouvelles formes de vie dans l’espace, franchement, c’est pour mieux les massacrer, mon enfant.

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