Je n’arrive pas à choisir entre l’exception culturelle et l’Histoire parallèle
(Nathalie Arthaud 0 – Rachid Bouchareb 1)
Archive for 21 mai 2010
La certitude du doute…
Posted in La certitude du doute..., tagged Arlette Laguiller, Benjamin Stora, festival de cannes, Lionnel Luca, LO, Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, NPA, Olivier Besancenot, Rachid Bouchareb, sos racisme, trotskiste on mai 21, 2010| 1 Comment »
Prévisions de l’observateur : Issue du silence
Posted in Prévisions de l’observateur, tagged Agoraphobe, écouteurs, beat, boom, bpm, bruit, casque, Claustrophobe, DesignSucks!, musique, oreille, silence, son, toc toc toc on mai 21, 2010| 1 Comment »
Quatre murs capitonnés, quatre planches à louer.
Comme un goût de genèse et une odeur d’apocalypse.
Agoraphobe seul. Claustrophobe le jour.
Boom, boom, boom, boom, il arrive, toujours mal accompagné en frappant à ma porte, toc, toc , toc…
Alors je lève les bras en l’air, les phalanges décrispées, la mâchoire béante, les pupilles dilatées, la nuque prête à céder.
Il est temps de me rendre, et je ne crois pas en la légitime défense !
Mes poumons se vident de temps à autre, mon cœur arbitre le nombre de battements me séparant de la faim. Il ne parle qu’en assonances, il prêche à la première personne.
Sans que je ne m’en rende compte il me plaque contre le mur en écrasant ma pomme d’Adam et il réintègre l’opération d’une main de maître jusqu’à ce que j’acquiesce machinalement à chacun de ses coups de massue contre ma caisse de résonance.
Mais j’ai dû perdre quelques fréquences, puisque je n’entends que du bruit, du son et, enfin, à force d’impacts, des mots qui me ressemblent.
Par conséquent mes yeux se ferment, le corps à la renverse, l’apesanteur en plein détresse, l’équilibre en fuite, mais je reste debout malgré moi. La haine pour tutelle, le rythme pour ami imaginaire.
Quatre murs à rencontrer de plein fouet, quatre planches pour compléter mon feu de joie. Comme un goût de déjà vu et une odeur d’inachevé.
Libre seul. Masqué le jour.
Boom, boom, boom, boom, il arrive, toujours mal accompagné en frappant à ma porte, toc, toc , toc…
Alors je baisse les bras à terre, les phalanges crispées, la mâchoire serrée, les pupilles noires, la nuque guide le reste de mon corps.
Il est temps d’entendre, et je ne crois pas en la réhabilitation par le silence !
Et ainsi naquit le Beat.