J’aimerais parfois que le temps me parle comme il me tue,
avec une voix froide, lente, sans sentiments ni issues
Il a plus d’humour que de compassion, alors je pleure
ceux partis sans prévenir, en prenant en otage ma mémoire,
ma nostalgie, je la vis mieux au passé et j’en rirai au futur,
l’angoisse logée dans le ventre et mon crâne percutant le mur
Plus je le cogne, moins je nous oublie en rejetant ta greffe
Plus je compte, moins il me reste à dénombrer de souffle,
de gens bientôt anonymes, d’images impersonnelles, de toi,
les remords partagés, eux, enfantent des regrets avant la Foi
Je pourrais ne plus te voir ni t’entendre ou te sentir, tête baissée
Si je ne devais ne plus te toucher, je perdrais mon reste d’humanité
À quoi bon mourir, à quoi bon prier, si je n’ai plus rien à perdre,
rien à offrir, rien à convoiter, libre de la trotteuse, pourquoi attendre,
des murs, des planches, tes hanches, j’aime plus la prison que je ne la hais
J’y fais la pluie et les condamnations car je mens mieux que je ne me tais
Ho Soulage, je te compdrends, mais tu ne peux te laisser vaincre. Ne laisses pas ta tete suive le cours du temps. Ma consolation vient de ce que tu identifies le mal et mets la main sur la plaie. Mon esperance, c’est pour la zombie de touver du sel et se retrouve. Encore j’aime ton satire , mais tu n’ecris pas pour le commun. Bon courage, ne crois pas en Dawin, crois en Dieu. C’est le temps de l’aveuglment spirituel, et ceci du plus haut jusqu’au plus petit .
Encore une fois: Courage.
A 10 ans le temps ne passe pas assez vite
A 20 ans on perd son temps à des futilités
A 30 ans on se pose des questions
A 50 ans on se fait une raison
A 70 ans on attend la mort
Elle est pas belle la vie ?!