Je n’arrive pas à choisir entre une régie publicitaire et la dépression en commun
(SuperBowl 0 – Métro-Boulot-Dodo 1)
La certitude du doute…
février 8, 2010 par souklaye
Publié dans La certitude du doute... | Tagué Anxiété, Colts d'Indianapolis, Grenelle des transports publics, Jean-Claude Delgenes, le cabinet Technologi, licenciements déguisés, Métro-boulot-déprime, pressions hiérarchiques, risque psychosocial, Saints de New Orleans, SuperBowl | Un commentaire
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Sylvain Souklaye
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Quand je marche dans la ville le jour au bord aménagé d’une des rivières qui la traverse, il n’y a d’autres gens que des personnes à la retraite qui promènent un animal ou des employés municipaux renfrognés.
Pas de passantes dont je chercherais peut-être, si j’en avais la force de me faire bien voir. (Ancien conseil d’un poète).
Sans doute, les inconnues citadines travaillent. Au boulot les passantes, à la Défense.
Indifférence ou commisération, voilà ce que m’attire le peu de jeunesse qu’on perçoit encore de moi. Désoccupé pense-t-on.
Quelle époque, trop jeune ? trop vieux ?
Quand je marche dans la ville le soir au bord aménagé d’une des rivières qui la traverse, il n’y a d’autres gens que des personnes à la retraite qui promènent un animal et des employés de la police nationale retranchés.
Je suis suffisamment âgé et a toute l’allure d’une ombre grise qui pour l’instant ne parait pas à menace. Pas encore. Plus assez jeune, pas assez vieux ?
Les quelques rares passantes sont pressées de rentrer chez elle. Elles ne regardent pas à l’alentour. Et le crépuscule très avancé ne me porte pas à me faire bien voir malgré les réverbères puissants. Un reste de lumière naturelle rougeoie assez pour flouter les expressions.
Je les effaroucherais davantage.
Pendant combien de temps pourra-t-on se passer de répondre à cette question qui brûlent les lèvres des interlocuteurs institutionnels ? Je veux dire ce qui restent d’humanité dans ces dispositifs, des bureaucrates.
Alors, dites-nous, quel est votre parcours ?
Omettre de répondre, c’est déjà un mensonge !
De moins en moins pardonnable.
Quant à l’absence dans cette réponse si affirmative, très inattendue :
« Je n’ai pas de parcours. »
Ces mots qui provoquent l’incrédulité seront-ils signes de déraison ou preuves d’un dessein coupable parce que forcément inavouable ?
Le hasard aboli n’est pas la mort du lanceur de dè, le poète.
Si ?
Ah, déjà !