Il y a ceux qui font les frontières et ceux qui les subissent.
La tolérance a des limites, elles sont monétaires, et quand les caisses sont vides, il faut faire le plein de spectacle.
Le meilleur dans le meurtre individuel, traditionnel, et encore plus dans celui de masse, moderne, c’est peut-être lorsqu’il est réglementé par la croyance politique en vigueur et plébiscité par les émotions de la majorité des cons, en puissance.
Cette double impunité, de la tête et du cœur, garantit une amnésie partielle et le révisionnisme nécessaire à la bonne éducation.
Au regard des réalités administratives, le réfugié de base devrait avoir la décence de penser « exode », avant de parler exil, par souci protocolaire, bien sûr.
Si un quelconque parasitage du patrimoine mondial est concédé par ces principes tendrement séniles qui ont un sens uniquement dans ces livres officiels, oubliés, alors, marcher au pas semble être le minimum à respecter, puis à adorer.
De petits Hommes, haineux, avec des liens trop gros pour les voir, préfèrent l’apocalypse acceptable à un avenir possible, tout cela au nom, du bien, du beau, du mieux.
De petits Hommes, orphelins, jouant à Dieu même le dimanche, imitent presque à la perfection la terreur inoculée dès qu’il n’y a plus personne à qui parler, la nuque inclinée vers ce ciel fuyant.
Le génocide, intelligent et économe, passe forcément par l’avortement.
L’ordre précède inexorablement le changement, dites-vous qu’un peu de chaos ne fait jamais de mal à ceux qui le décrètent, et afin d’endiguer ces menus espoirs d’évasion émancipateur, dispensez quelques cours d’insalubrités et d’insécurités dans votre camp de déconcentration le plus proche.
L’apartheid n’est plus ce qu’il était, la faute à un manque de volontaires, mais qu’à cela ne tienne, une exhumation en bonne et due forme se fera au prix de quelques sacrifices aussi accessoires que symboliques et de la découverte quasi virginale d’un nouvel ennemi commun.
Le mauvais goût de certains pour la pauvreté ne connaît pas de frontière finale.
La plupart d’entre eux ne distinguent pas natalité et pandémie, éternité et provisoire, sentence et promesse.
Si l’on veut faire un bilan honnête, l’humanité est une religion qui a fait son temps et nous ne disposons pas de suffisamment de compassion pour être des animaux, alors que faire ?
L’Homme est un loup pour l’Alien.
Entre nous, entre quatre yeux, si l’on recherche viscéralement de nouvelles formes de vie dans l’espace, franchement, c’est pour mieux les massacrer, mon enfant.
Avant de chercher d ela vie dans l’espace, faudrait encore être sûr qu’ici, elle puisse encore durer…
On ne cherche pas de la vie ailleurs, ce qui est cherché ce sont des exoplanètes qui seraient habitables pour l’homme afin de faire sauter ce verrou conceptuel qu’est la planète mère.
Le sale gosse qu’est l’humanité se cherche de nouveaux terrains de jeux, aprés avoir été nommé brise-fer puis brise-terre il veut peut-être qu’on le nomme brise-alien.
Tous les liens partent au vent, au vent mauvais.
Ou sont donc passé tous mes aliens, le vent les a dispersé…
La joie mauvaise est semble-t’il la seule que puisse éprouver notre espèce.
Beau texte que le votre.
Une civilisation de jouisseurs…
oui…bravo!
Merci Sylvain, je le publie sur mon site prochainement avec renvoi sur le tien
Amicalement
Oui. Je vous lis avec trop de plaisir. Modération, car vous mettre au foyer met hors champ le canevas sur lequel je travaille. Plus tard… Je ne vous commenterai pas. Surtout ne rien changer.
Pierre JC Allard
« Si l’on veut faire un bilan honnête, l’humanité est une religion qui a fait son temps et nous ne disposons pas de suffisamment de compassion pour être des animaux, alors que faire ? » il y a de la compassion quand je vois aujourd’hui une expo à lyon à la fondation Bullukian retraçant le vécu de sans papiers mais ailleurs encore ces associations ces gens qui agissent, suivent, vont voir, soutenir les sans papiers d’ici et d’ailleurs.
Mais il y a aussi très certainement du mépris, de l’incompréhension, de la bêtise quand les situations perdurent. Au final dégradantes pour tous.
L’humain est celui qui tend la main. Comme E.T finalement. E.T qui cherche sa maison alors que tout territoire est terre et qu’on devrait pouvoir être partout chez soi sur terre. il y a de l’air. avec portefeuille ou sans. l’égalité jolie idée. juste légale.
E.T avait tout d’un sans papier, son séjour étaient à durée déterminé, ce qui pour a eu pour conséquence directe, un manque affectif à combler chez Drew Barrymore, heureusement la drogue fut son refuge !
Moralité : méfiez-vous des films où les extra-terrestres sont méchants, c’est tout fait pour amplifier la peur de l’autre, la créature de l’autre territoire…
Je préfère les X-men, mutants divisés ou les Men in black avec leur lot de martiens à l’image des humains…parfois bêtes et méchants… ou pas.