Photo : Paul Kemler 2002/Belfort
Alors…
Bienvenu(e) dans l’une des fenêtres de tir de ma petite histoire…
Elle est tellement commune à la vôtre, que vous vous en inventez une autre, histoire de ne pas avoir la même gueule que moi.
Mais les faits sont là, nous sommes tous frères et sœurs, tous les mêmes, face à la boulimie coupable d’un asticot.
Je ne milite pas, je ne dénonce pas, je ne me plains pas, mais qu’est-ce que je peux vous faire chier !
C’est peut-être cela le fond de ma démarche, ne pas avoir un avis pour un avoir un, mais plutôt assener quelques vérités provisoires qui n’engagent que les lecteurs.
Je n’ai ni les moyens, ni l’emploi du temps pour être pessimiste, alors je pratique la mauvaise foi.
Sachez qu’…
Au milieu de nul part, nulle besoin d’être quelqu’un pour finir sans personne.
Plus lentement on vit, plus rapidement on meurt.
Les plus propriétaires d’entre nous achètent l’amour à deux et pour plusieurs à coup de bonheur unique et d’avenir sans futur.
Les hommes atterrissent, puis s’éclipsent sans suffisamment de raisons pour justifier le prix de leurs passages, ils attendent l’ennui.
Alors, je préfère la conversation d’un macchabée fraichement arrivé dans un couloir d’hôpital aux versifications de salon que nous impose la vie en troupeau, en groupe, en nombre, avec toi.
Quand on t’aime trop, on t’aime plus.
En y repensant…
D’aussi loin que je me rappelle, la violence, quelle qu’elle soit, a toujours été un préalable à la diplomatie, donc acte.
J’ai le sourire résigné, de circonstance lorsque la République se démantèle elle-même en cherchant des coupables possédant le profil de ses échecs.
J’ai l’uniforme de votre histoire, sans espoir de devenir un descendant direct de nos ancêtres les Gaulois ou l’arrière petit-fils d’un collabo.
Puisque le principe du jeu est d’avoir des « eux », des « nous », des « vous » et des « Ils » pour remplir les cases et garantir les animosités domestiques.
Soit,
Je ne cesse de me délecter de la médiocrité de mes contemporains et, secrètement, en fin d’insomnie j’espère de leur part un sursaut qui ne vient jamais.
Normalement, le temps nous construit des prisons trop petites pour espérer en sortir autrement que les pieds devant.
La mienne avait laissé s’échapper la première émeute moderne et une marche d’arabes qui ne faisaient pas gentiment route vers nos anciennes colonies.
Depuis, j’ai appris à ne jamais rien demander, à tout prendre peu importe les moyens, et à finalement laisser la bienséance à ceux aimant faire semblant.
Nuits après nuits…
Les matchs se succèdent plus vite que ce que mon esprit ne peut supporter, mais j’encaisse sans savoir pourquoi, pour qui et jusqu’à quand.
Les victoires, les défaites comme l’égalité, je les laisse à ceux qui préfèrent le son de leur voix à un reflet des plus banals.
Le monde ne se souvient déjà plus de nous, mais nous en parlons à nos enfants comme pour nous persuader qu’ils survivront à nos mensonges.
Dans le meilleur des cas vous serez un vague souvenir au détour d’un cimetière municipal, bravo !
J’allais oublier…
En tant que bon nègre de quota, il faudrait que je relativise, que je sois de gauche, que je positive, que je me révolte et que j’imagine une issue acceptable pour tout le monde.
Appelons ça le syndrome Obama où les mass média, trop fans pour être honnêtes, confondent un noir avec un métisse alors pourquoi pas un progrès avec un préjudice.
Entre être un exemple dans mon habitacle naturel ou une bête de foire de plus devant le bureau de la direction impersonnelle, tout est une question d’opportunité de suicide.
Vos conseils, jamais gratuits et rarement altruistes, non merci, gardez-les.
Ceci étant…
Les comptes à rebours n’engagent que ceux qui les écoutent.
Prudence, des pancartes aux ceintures de dynamite, la révolution et le paradis ne sont plus ce qu’ils étaient.
Les nouveaux minima sociaux subventionnent le meurtre facile, habile pour de basses questions de frontières temporaires et arbitraires.
Depuis, quand on me parle de la terre d’où je suis censé venir ou celle où je crèverai, le même leitmotiv revient, l’aimer ou la quitter !
J’ai choisi !
Je l’ignore !
Mais pour combien de temps ?
À vous de me lire !
Bienvenue dans mon crâne, à défaut de mon âme…
Salut Sylvain…
Ravis de voir que l’aventure se poursuit enrichie de projets de rire-rage…A propos de rage, ce matin il a eu Calais et l’inénarrable félon au double menton tremblottant dans le rôle du « gland expulseur » soutenu par quelque nouilles molles très aimablement équipées de tonfas, de boucliers, de lacrymo…et dee bus pour tout le monde…Z’étaient u peu déçus les cognes de voir que « la jungle » s’était en grand partie eclipsée (Faut pas être Kamikaze quand même, n’oublions pas: martyr c’est pourrir un peu…Souhaitons aux Afghans, Azéris, Africains d’avoir trouvé quelque soutien pratique de la part de la population…Il y a tout de même eu des arrestations…C’était courru.Il fallait courir…
Il y a ce soir un rasssemblement (lire ça sur nos pages de blog) à 18 heures devant le ministère concerné…Ce rassemblement n’est appelé – du moins au moment où j’écris ces lignes- par aucun syndicat, aucun parti ni par aucune orga…Si d’aventure t’es dans le coin….
En attendant, je t’invite à faire un tour sur nos trois site et m’ême peut-être à créer ta propre page sur les TAZ où tu es le bienvenu…
Il y a les liens ci-dessous.
Bien cordialement. Steph.
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http://nosotros.incontrolados.over-blog.com/« les amis du négatif à l’oeuvre ».
http://les-batisseurs-d-abimes.over-blog.com
http://taz-network.ning.com/
mail@taz-network.ning.com
Ici Nord de l’Italie. Ne manquent plus que les chemises noires…mais la couleur du tissu, qu’importe quand c’est la couleur de la peau qui est visée. Raids policiers dans les gares, pas de billet, pas de papier, c’est l’expulsion assurée sans tambour ni trompette.Le condamné blêmit et je suis rouge de rage. Bientôt le soir et les rondes padanes pour assurer l’ordre public et le désordre moral. Allez-vous en avec vos chemises vertes, quand vous vous déguisez pour « traquer le noir », c’est l’espoir que vous martyrisez. La douceur italienne s’est teinte d’amertume.
En effet, ça fait un peu loin, les amis…De toutes façons nous le savons bien, tout comme ici vous avez vous aussi vos guignols pathétiques en politique-tic-toc…Alors pour vous faire rire un peu et profitant sans retenue de ce que les notre s’offrent un séjur aux USA, on rit, on se moque au moins autant que lorsqu’ils sont présents…alors nous avons écrit ce petit billet…Nous espérons qu’il vous plaira….
Mardi 22 septembre 2009
ET CHIC ET MAT!
Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, Barack Obama et Michèle Obama se rencontrent aux Etats Unis pendant une semaine pour un grand tournoi-quadrille de belotte itinérante destiné à redonner à ce jeu son prestige d’autrefois.
Le Chanoine des Latrines met en jeu une bouteille de Kyrh Royal….
Deux Russes prestigieux, Kasparov et Karpov, en vedettes américaines, feront partie de ce jury extraordinaire.
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Par Nosotros.Incontrolados-Les Amis du Négatif – Publié dans : LA NIQUE DES BELLES INSOLENCES – Communauté : les amis du negatif
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Chlalk ! grande claque pour tite frimousse !
Grandes idées pour tous les esprits .
Tout ça bien dit du premier au dernier étage….
Merde ! j’ai pas de phrase , pas de commentaires …*
Mais me taire , je ne sais pas faire …. il me reste comme ….non rien d’amer
Du temporaire comme tu le décris , ?
De l’arbitraire…. alors ça oui !
Mais l’entité c’est la réalité décliner sur toutes les couleurs !
Sur des idées noires , sur l’espoir …..
Nouvelles du front:
Hier, rue de Grenelle devant le sinistère des coups et des douleurs …Ils n’étaient que douze en comptant nos potes présents…
Comme me le faisait remarquer mon ami Josh ce matin, un peu énervé: -« L’insurrection qui vient ne se hâte pas beaucoup! »…
les boules rouges et noires!
« Décrétiamo lo stato de felicita permanentea »…
Ben même ça, on en est loin….
Avanti, avanti…coso essi sono tutti. lo fascismo toca la porta…. ma che si ne fregge?
Tout le monde s’en cogne et laisse faire!
Si tu mets ta prose en vers, et si en plus tu y mets de la musique, tu seras entendu, on repetera tes mots, tes pensées, on t’interviewera, on te photographiera . . .
Et ainsi, tu pourras transmettre tes idées
Amitié
Serendiity
Dimanche 1 novembre 2009
SQUARE LEO FERRE….
SQUARE
???
C’EST UN PEU CARRE!!!
EN ANGLAIS
C’EST MÊME UNE SORTE D’INJURE!
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POETE? VOS PAPIERS!
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J’ai lu quelque part – je ne sais plus où – qu’une placette ou une ruelle, sinon une vulgaire et obscure venelle inhabitée qui ne risque pas même de figurer dans l’illustre « Guide Bleu des rues de Paris » avant 2012, après les élections et donc aussi selon , venait d’être honorée du nom du poète…
La mesquinerie pusillanime du fonctionnaire responsable -qui aurait pu tout de même au moins débaptiser la place de la Nation à cette occasion- est trop évidente:
L’Employé(E) aux écritures ne voulait pas perdre son job pour une épitaphe laconique et mesurée.
Voila qui devrait nonobstant appeler
un graff, un tag, un ZAZ vengeur!
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Mais, ne vivant pas aux environs immédiats de Paris, force m’est faite de surseoir provisoirement au nettoyage à sec d’un tel affront.
Des complices dans la place peut-être?
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S.K
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