Je n’arrive pas à choisir entre la pandémie et l’épiphénomène
(La reforme 0 – Anti-Hadopi 1)
Posted in La certitude du doute..., tagged bachelot, grêve, hadopi, hospital, loi, manifestation, numérique, raffarin, réforme hospitalière, sénat, ump on avril 25, 2009| 5 Comments »
Je n’arrive pas à choisir entre la pandémie et l’épiphénomène
(La reforme 0 – Anti-Hadopi 1)
Posted in La certitude du doute..., tagged 2012, Aubry, élection présidentielle, bayrou, démocratie, Elysée, Etats-Unis, grippe porcine, libre échange, Mexique, primaire, ps, sanitaire, sarkozy, travail, ump, villepin on avril 25, 2009| 2 Comments »
Je n’arrive pas à choisir entre le libre échange et l’appel à candidature
(Grippe porcine 0 – 2012 1)
Posted in Non classé, tagged armée, banlieue, délinquence, guerre, insécurité, mam, peur, phobie, police, protectionnisme, sarkozy, ump, violence on avril 25, 2009| 2 Comments »
l’universalisme sélectif et le communautarisme global
La peur est un instinct naturel et primaire.
La marchandisation de cette dernière atteste que la culture n’aura jamais le dessus sur le jeu de la chaîne alimentaire.
La peur est le moteur et le copilote des redécoupages territoriaux, de la lutte des religions pour le leadership, mais également des fantaisies dogmatiques se construisant pour ou contre l’économie.
La mécanique humaine concède le bénéfice du doute à la diplomatie, tant que celle-ci est rentable.
La peur est le baromètre idéal pour scanner l’électorat national, pour fédérer les extrémistes et les modérés ou, enfin, pour façonner des guerres à l’image de la sophistication technologique et scientifique de la barbarie.
Depuis que l’universalisme sélectif et le communautarisme global pratiquent les mêmes techniques commerciales, seul les modalités financières font basculer notre choix.
Pour expliquer les différents types de peur, il faut les contextualiser pour ne pas les vendre comme une maladie unilatérale.
La peur animale, communément appelée peur de l’autre, relève plus de l’humanisme véritable que de la pathologie excusable.
Pour exister, elle doit paradoxalement, soit maintenir l’individu à l’état de présence, soit standardiser ce même individu à l’état de franchise.
La phobie des uns n’annihile pas l’empathie des autres, car les vases communicants ont leurs limites.
D’une haine passive à un génocide entre amis en passant par le meurtre anodin, la peur instinctive domestique ses pulsions pour les rendre justifiables.
La peur stratégique s’apparente à une alchimie contrainte entre survivance originelle et opportunisme moderne. Les calculs font les frontières, l’improvisation les disloque.
La bonne gestion d’un espace a pour fondation unificatrice des lois sécurisantes basées sur la peur. Mais l’utopisme rempli mieux le profil de poste dans les livres d’Histoire. Alors parlons d’idéal de société.
Tous les mobiles discutables ont pour cause un bouc émissaire étant tout le monde et personne à la fois. Le but de la manœuvre est de drainer l’opinion publique et les enquêtes de sondages privés vers la caution des conséquences éventuelles.
S’émouvoir du pragmatisme politique, voire sanguinaire, est assez vain puisque c’est cette émotion qui est la source de cette action. La peur est le meilleur moyen d’arbitrage du contrôle social.
De nos jours, la peur n’est plus un sentiment, elle est de l’image dans nos contrées occidentales. Ceci indique beaucoup de choses sur notre prétention à la fraternité au nom de la fin écologique du monde.
À quand une chaleureuse soirée de charité où des mécènes subventionneront la recherche pour la phobie pour tous ?