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Archive for avril 2009

1-er-mai

Je n’arrive pas à choisir entre le séparatisme et l’arbre à future pollution
(Ségolène Royal 0 – Jatropha Curcas 1)

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Je n’arrive pas à choisir entre la transaction finale et la blague belge
(Daniel Bouton 0 – Eric Gerets 1)

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qui négociera le reste d’idéal aux citoyens



En politique comme à la guerre, la stratégie est aussi importante que le trash talk.

L’image fait les actes et la parole est l’avocate d’un diable sans mobile apparent.


Du bipartisme ancestral aux ambidextres de saison, qui négociera le reste d’idéal aux citoyens ?


Les clients des idéologies vendues en démocratie ne savent que choisir depuis que l’économie parachute les hommes d’État au gré des crises.


Entre les accusations dignes d’une cour de récréation et les invectives feutrées, on pourrait croire que la nature du débat est la diversion commune.

Posséder plus d’ambition que de talent, c’est peut-être cela la meilleure des politiques.


Quand la présomption de culpabilité cautionne la certitude d’absence de pouvoir, il n’y a plus rien à voter.

L’immédiateté comme norme et la culture du résultat par coup d’éclat ont fabriqué la modernité à tout prix laissant peu de place à la noblesse des idées.

Une bassesse judicieusement placée face caméra vaut toutes les explications du mécanisme institutionnel.

Avoir un programme de fond à étayer en moins de 30 secondes et un projet d’avenir ne tenant pas sur un tract, quel suicide électoral !

Cela paraît bien illusoire face à des slogans formant des œillères et aux fanatiques modérés d’une campagne ou d’une nuit.

La diversité et le nombre des festivités démocratiques produisent une concurrence déloyale entre les élections structurelles et les concours de popularités.

Les scrutins sont faits pour être remportés, peu importe les conséquences, les jouisseurs en freelance ne sont plus des serviteurs républicains.

Quand la taille des entres jambes détermine la valeur d’un candidat ou d’un parti, il n’y a plus rien à voter.

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micro-credit

Je n’arrive pas à choisir entre la mini crise et la violence légale
(le micro crédit 0- le monde du travail 1)

le-monde-du-travail

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roulette_russe

Je n’arrive pas à choisir entre la roulette russe et les jeux de hasard
(Les Chiffres du Chômage 0 – Société Générale 1)

societe-generale

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asse

Je n’arrive pas à choisir entre la relégation et le non cessez le feu
(ASSE 0 – Tigres Tamouls 1)

tigres-tamouls

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bjork

Je n’arrive pas à choisir entre un fjords financier et un crash test aérien
(Islande 0 – Corse 1)

crash-test-dummy

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bachelot

Je n’arrive pas à choisir entre la pandémie et l’épiphénomène

(La reforme 0 – Anti-Hadopi 1)

hadopi1

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grippe-porcine

Je n’arrive pas à choisir entre le libre échange et l’appel à candidature
(Grippe porcine 0 – 2012 1)
2012

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la-cite-de-la-peur

l’universalisme sélectif et le communautarisme global



La peur est un instinct naturel et primaire.
La marchandisation de cette dernière atteste que la culture n’aura jamais le dessus sur le jeu de la chaîne alimentaire.


La peur est le moteur et le copilote des redécoupages territoriaux, de la lutte des religions pour le leadership, mais également des fantaisies dogmatiques se construisant pour ou contre l’économie.


La mécanique humaine concède le bénéfice du doute à la diplomatie, tant que celle-ci est rentable.


La peur est le baromètre idéal pour scanner l’électorat national, pour fédérer les extrémistes et les modérés ou, enfin, pour façonner des guerres à l’image de la sophistication technologique et scientifique de la barbarie.


Depuis que l’universalisme sélectif et le communautarisme global pratiquent les mêmes techniques commerciales, seul les modalités financières font basculer notre choix.



Pour expliquer les différents types de peur, il faut les contextualiser pour ne pas les vendre comme une maladie unilatérale.

La peur animale, communément appelée peur de l’autre, relève plus de l’humanisme véritable que de la pathologie excusable.

Pour exister, elle doit paradoxalement, soit maintenir l’individu à l’état de présence, soit standardiser ce même individu à l’état de franchise.

La phobie des uns n’annihile pas l’empathie des autres, car les vases communicants ont leurs limites.

D’une haine passive à un génocide entre amis en passant par le meurtre anodin, la peur instinctive domestique ses pulsions pour les rendre justifiables.

La peur stratégique s’apparente à une alchimie contrainte entre survivance originelle et opportunisme moderne. Les calculs font les frontières, l’improvisation les disloque.

La bonne gestion d’un espace a pour fondation unificatrice des lois sécurisantes basées sur la peur. Mais l’utopisme rempli mieux le profil de poste dans les livres d’Histoire. Alors parlons d’idéal de société.

Tous les mobiles discutables ont pour cause un bouc émissaire étant tout le monde et personne à la fois. Le but de la manœuvre est de drainer l’opinion publique et les enquêtes de sondages privés vers la caution des conséquences éventuelles.

S’émouvoir du pragmatisme politique, voire sanguinaire, est assez vain puisque c’est cette émotion qui est la source de cette action. La peur est le meilleur moyen d’arbitrage du contrôle social.

De nos jours, la peur n’est plus un sentiment, elle est de l’image dans nos contrées occidentales. Ceci indique beaucoup de choses sur notre prétention à la fraternité au nom de la fin écologique du monde.

À quand une chaleureuse soirée de charité où des mécènes subventionneront la recherche pour la phobie pour tous ?

peur sur la ville

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