le point de convergence improbable des punks à chien(s) locaux et de la petite racaillerie victimaire
La gare de Toulouse Matabiau :
Ce noble bâtiment de gestion de flux est, en outre, le point de convergence improbable des punks à chien(s) locaux et de la petite racaillerie victimaire, mais il est aussi accessoirement par la force des choses ou plutôt des éléments le lieu de retrouvailles de trop nombreux rescapés du cyclone de poche de samedi dernier.
Quelque part entre le troupeau dans une dérive contrôlée et un village somalien. Non ce n’est plus à la mode, recommençons !
Quelque part entre le troupeau dans une dérive contrôlée et un village soudanais post-Kouchner devant le reste de la carcasse d’Amy Winehouse.
Brouhaha de comblage, maugréments d’animaux civilisés, affolements mis en scène, évanouissements mal joués, indignations de circonstance : la masse dans toute sa splendeur.
Dans l’urgence, l’Homme moderne repasse de l’ère trop évidente des réseaux sociaux à l’hypothétique cannibalisme de meute.
un ou deux analphabètes, taille boudin en guise de figurante
Les points de renseignements :
Check point… Enfin, relativisons. Un point d’information, l’atlantisme en moins.
Un gros logo qui a dû engraisser une agence de communication, quelques bouts de carton homologués par Jean-louis Borloo et un ou deux analphabètes, taille boudin en guise de figurante ou de PLV sur échasse.
Puis un message retentit : “Face à la demande croissante et précise de la part des usagers concernant un éventuel départ, la Sncf vous signale qu’elle vous emmerde cordialement”
la désignation produit des pensionnaires du zoo de la gare de Toulouse Matabiau
Visite guidée des prétendants au départ :
Concernant la désignation produit des pensionnaires du zoo de la gare de Toulouse Matabiau, on peut dénombrer pas moins de douze belles-filles feignant des adieux déchirants avec les géniteurs du locataire du côté droit de leur lit, on pouvait également voir une foultitude de monogames dont l’une de deux parties attendait patiemment le départ du train pour pratiquer l’adultère à même le train s’il le faut, une fois la distance suffisante pour faire disparaître la culpabilité accomplie.
Dans cette multitude de gens du voyage, il y aussi les grands classiques, les enfants hyper actifs qui mériteraient une laisse ainsi que un SPA spécialisé voir même un aller retour paume/phalange une fois la dictature de l’enfant Roi renversée ; les anticonformistes de service ; des quadragénaires ou plus si infinité dénonçant l’inertie de la Sncf tout en ayant leur carte grand voyageur.
N’oublions pas les stratèges, les parents munis d’un kit de survie en cas d’attaque bactériologique en provenance de Suisse ou de Monaco, ils ont tout prévu sauf de replier leur poussette à la con qui, en cas d’encombrement, perd tout son côté fonctionnel et surtout en dit long sur le profil des décideurs à la Scnf.
Ceci étant, afin de rentabiliser cette attente et donner un peu d’humilité à ces parents sûrs de leurs faits, pourquoi ne pas promouvoir le concept du “Poussette-Jacking” ?
n’importe quel connard de saison écrivant un blog quelconque
Les beaufs traditionnels ayant dépensé les économies pour les études supérieures du petit dernier contre un week-end couleur Dunkerque et un palace Formule 1 en bordure d’autoroute. Sans s’en rendre compte, ils côtoient les néo beaufs étudiants faisant un master de com’, de psycho ou de socio trépignant avant l’arrivée du train pour brancher leur ordinateur portable pour y regarder la dernière série Z à la mode en VOST, pour leur faire oublier l’intermittence de leur misère affective et effective. Mais en attendant, ils scrutent le regard vide le tableau d’affichage en écoutant sur leur Ipod acheté pour les soldes de la musique bon marché recommandée par le mauvais goût d’un éditorialiste, d’un magazine hebdomadaire où n’importe quel connard de saison écrivant un blog quelconque.
Et moi, et moi, et moi (marque déposée), je suis planté à observer mon prochain dans son costume d’objet social, j’en suis à espérer le despotisme éclairé où une privatisation du rail Français car au moins, comme en Angleterre, il y aurait de vraies catastrophes et tous ces gens auraient de quoi réellement se plaindre.
Pfff, bientôt plus de batterie sur mon portable, je ne pourrai donc pas appeler qui que ce soit sans utiliser les espaces consacrés à cet effet dans le train, je m’en prendrai donc aux passagers, il y aura peut-être quelques spécimens de gauche en voix d’extinction ou mieux, des partisans de Benoît Hamon…
ou mieux, des partisans de Benoît Hamon
Demain partie 2 dans le train…Enfin